Un bref compte rendu ...
Je ne pensais même pas aller voir tout le clinquant des photos de Bettina Rheims . Prévenu contre les " INRI " sulpiciens qui ont fait scandale place Vendôme et chez Chanel .
Je suis donc passé , finalement , car il est bon parfois de ne pas aimer . Bien sûr c'était pire . Une bourge de chez bourge photographie des bourgeoises . Mal habillées , c'est à dire pas . Il y avait au moins 100 tableaux ... Avez vous déjà mangé un chou à la crème ? Oui mais 100 , en 10 minutes ?
Bettina Rheims, Charlotte Rampling, 1985, Paris
© Bettina Rheims. Courtesy Galerie Jérôme de Noirmont, Paris
- Quote :
- L’exposition rétrospective consacrée à l’œuvre photographique de Bettina Rheims .... Après Oslo, Helsinki, Vienne, Düsseldorf, Bruxelles, Rotterdam et Moscou, l’itinéraire européen de cette rétrospective s’achève à Lyon.
en passant par l'Elysée quand même !
http://www.elysee.fr/elysee/francais/le_president/son_portrait/illustrations/photo_1.20002.html
© Documentation française. Ph. Bettina Rheims
C'est marrant que pour cette photo officielle elle ne l'avait pas mis à poil .
Personne n'est parfait .
http://www.cosas.cl/Index.aspx?txtBuscador=&id_tipo=1329&id_tema=2022&IDDoc=1050637
http://images.google.fr/images?q=Bettina+Rheims+&hl=fr&btnG=Recherche+d%27images
De chez Fauchon à chez DSK , il n'y a qu'un pas . Je comprends bien qu'on puisse nous faire le coup du petit Kader qui est un exemplequ'onpeuts'ensortirnest-cepas Jamel ?
Tout le baratin sur les oeuvres est aussi saint sulpicien , rencontre orient -occident etc , on se croirait à l ' inauguration du quai Branly , sans passer par la case prison/expulsion .
Mais les oeuvres de Attia ont un vrai impact .
Savoir mettre en espace des idées qui font mouche , certes c'est le B-A-BA de l'époque , mais , tout de même , ce n'est pas si facile à imaginer .et à faire .
Il y a des araignées qui courent par terre et sur les murs , elles sont grandes et font peur mais sans qu'on en pique une crise d'hystérie . Finalement ce ne sont que quelques dizaines de baleines de parapluie bien utilisées , mais ce sont tout de même bien des araignées ....
Il y a une porte vitrée qui s'ouvre et qui se ferme au passage du visiteur , et les couteaux qui y sont scotchés et en font une machoire menaçante jouent bien leur rôle tragi-comique .
Comme les vitres fracassées par quelques vandales et qui semblent tous droit venues d'un banlieue qui n'est pas Neuilly .
Ah ! la banlieue , la voilà à l'image de dizaines de réfrigérateurs repeint en quelconques HLM , ils sont là entassés dans une pièce exigue afin que nous ressentions l'oppression de l'espace , nous frayant un chemin parmi eux , comme en milieu hostile .
Pas d'échappées , les fenêtres sur ces immeubles évoqués disent plutôt la fourmilière que le paradis perdu .
Fenêtres , fenêtres , mais voir a travers des menottes de police ,ce n'est pas voir . Attia a ingénieusement tendu des fenêtres avec ces menottes et le regard du mouchard devient le nôtre , il ne nous reste qu'à suveiller nos voisins ...
Tout cela est violent comme un portrait de l'époque .
Pas très sexy ? Non .Chez Betina non plus .
Rappel : Attia avait fait Flying rats , pascal n'avait pas aimé parce que il y avait des mannequins vivants dans cet oeuvre .
http://cousin.pascal1.free.fr/coups_g1.html