Depuis quand vivez-vous de votre art ?
J'ai décidé de vivre de ma peinture en 1956. C'est une sorte de devoir que je me faisais par rapport à la peinture elle-même. Si je me consacrais à une activité aussi fragile et incertaine, la moindre des choses était de ne pas m'entourer de garde-fous. J'ai trop vu de gens faire ça en peintres du dimanche. Pour moi, ce n'est pas possible. Toute ma vie, j'ai vécu de la vente de mes tableaux.