https://artotheque.bm-poitiers.fr/aubry.aspx
Cherchant à sculpter le son, il utilise des roseaux récoltés en Sardaigne qui ont donné naissance à une famille d’instruments de la musique traditionnelle sarde : les launeddas (le musicien souffle dans trois cannes, l’une fait fonction de bourdon, les deux autres sont mélodiques). La longueur des cannes — et donc la hauteur du son — lui permet de matérialiser des ensembles d’accords en des constructions géométriques qui se développent dans l’espace comme autant de « gammes » ou de « partitions ». Pour les construire, l’artiste utilise des matériaux comme la bakélite, le plâtre, le verre ou la cire d’abeille et des techniques aussi diverses que le dessin, la gravure, le moulage ou la marqueterie.
. Toutes les maquettes réalisées par Tatline ont disparu.
Cette reconstruction respectant les proportions et l'échelle de la tour de Leningrad a été élaborée à partir d’archives photographiques, de textes et du remarquable travail de recherche effectué par l’équipe russe ‘Atelier pour la culture du matériel’ en 1992.
Elle a été montrée pour la première fois au Centre d’art contemporain de Vassivière en 2000.
Toutes les lattes de bois qui dessinaient la charpente métallique ont été remplacées par des roseaux de Sardaigne musicaux.
Ces 195 cannes sont taillées et travaillées suivant la technique de fabrication des launeddas.