gabriel 4ème semaine

Je pense avoir des choses à dire sur celle là avant vendredi prohain

Merci gab

c'est la photo qui m'avait fait sourire , je savais que j'allais revenir , mais je ne savais pas "comment" ...Ce n'est pas facile de prendre le temps d'écrire ici chaque semaine ...
J'ai acheté plein de journeaux pour lire sur les zzzzémeutes , humm , et je suis tombé sur une critique d'expo :


une rétrospective de l'artiste brésilienne Lygia Clark
qui " propose au toucher ses «objets relationnels». Une expérience."

par Libération: samedi 05 novembre 2005
Envoyée spéciale à Nantes ,Elisabeth LEBOVICI


tout tournait autour du toucher et j'ai tout de suite pensé à la photo de Gab , parce qu'en fait c'est ce que j'avais tout de suite vu/pensé dès que je l'ai vue ici : la possibilité qu'ils se touchent ( se prennent la main )

Voilà l'article

Quote :

Un cercle de gens, réuni autour d'une grande table pleine d'objets, en considère calmement les pièces, tripote un petit coussin de coton lesté de sable, soupèse une balle, un galet, s'accroche des lunettes de plongée décuplées par des éléments de métal, respire dans un tuyau en caoutchouc noir. Quelqu'un coiffe un manchon de tissu, qui lui fait une tête d'Elephant Man. Un autre enfile un gantelet, avance sa main ainsi vêtue vers un autre, le touche. «Qu'est-ce que tu sens ?» Les voilà pris dans une série d'interactions. Ils ne se donnent pas en spectacle, il n'y a pas de public. Ces personnes sont simplement des visiteurs de l'exposition Lygia Clark (1920-1988), au beau milieu du musée des Beaux-Arts de Nantes.

Intermédiaires. Cette expo brise d'un coup deux tabous : d'abord, celui qui interdit de tripoter les oeuvres d'art dans un musée ; et puis, aussi important, sinon plus, celui qui prohibe tout rapprochement entre des visiteurs, qui défend de toucher les autres spectateurs à côté de soi, même à travers la présence d'oeuvres qui se proposent parfois de jouer les intermédiaires. On ne se rendra jamais assez compte à quel point notre conception des musées repose sur un puritanisme ancien : non seulement, il affirme la toute-puissance du regard dans une perspective qui suppose la mise à distance des autres sens (toucher, goût odorat, par exemple), mais aussi il s'adresse à chacun, spécifiquement, dans sa promenade solitaire, sans guère favoriser les relations des uns avec les autres.

après l'article continu et je le recopie encore ci dessous , mais juste pour "l'archiver" ici , si certains veulent poursuivre , j'ai fini par remarquer que les liens donnés vers des articles , sont vite cassés après quelques mois car les journeaux les mettent alors dans leur partie payante , c'est très pénible , surtout qu'ils ne préviennent pas ,

enfin je dirai pour Realwtl que c'est sans doute "l'avenir crypté" qui nous attend , en clair pour les riches , crypté pour les pauvres , et les vaches seront bien gardées ( fin de la prenthèse , Jo ) .......



Bon...... voilà .....donc moi je dis , en résumé :
le sens du toucher , voilà la question


Re , plus ou moins parenthèse :

tu as vu , Gabriel ? que je vais vendre un t-shirt pour financer LouiseMeeting , tu as vu ça ,? Eh bien je viens d'avoir l'idée d'en faire 2 , en fait , comme 2 morceaux de puzzle qui ne s'emboîteraient que lorsque les 2 porteurs des t-shirt se rencontreraient.....alors quand j'ai vu cette photo j'ai aussi pensé à la "blague" que ça serait de la couper en 2 pour en faire 2 t-shirt que les 2 personnes les portant pourraient réunir :
l'une le coté droit , l'autre le coté gauche , lol .....

http://liberation.fr/page.php?Article=336151

Quote :

C'est à cela que s'est attaquée la Brésilienne Lygia Clark, à partir de 1963. Auparavant, elle s'est frottée à l'art concret, à la sévérité dynamique d'un Mondrian, aux Contre-Reliefs spatiaux de Tatline, à l'enseignement de Fernand Léger, comme le montre son parcours chronologique. C'est une tradition moderne, qui se poursuit chez les Latino-Américains, que de passer de l'abstraction au corps, du tableau à la vie, ou de la danse aux carrés, triangles ou cercles, comme le montrent, chez Lygia Clark, ces pliages et dépliages de métal luisants et fragiles.

Peau à peau. Ces objets, d'abords angulaires puis circulaires, sont dès 1957 ses «Bichos», ses bêtes. Caminhando, («cheminant»), en 1963, invite chacun à faire son chemin «dans un temps sans limite et un espace continu», en découpant jusqu'à l'infini dans l'épaisseur d'un ruban de papier.

Lygia Clark est passée du tableau à la table, de la verticale à l'horizontale et très vite, à la position allongée. Position «du divan», qui libère les sensations de frémissements, de crispations, toutes ces intensités qui naissent lorsque le regard ne régente plus la forme. Elle invente des dizaines d'«objets relationnels», faits de riens : filet à légumes, sac plastique gonflé d'air ou d'eau, galets, pierres, coquillages. Alors qu'elle habite Paris, soutenue par la sensationnelle revue Robho, dirigée par Julien Blaine et Jean Clay (en fac-similé dans le catalogue), elle expérimente peau à peau avec ses étudiants en arts plastiques de la Sorbonne.

A Nantes, sur trois moniteurs, on voit des groupes de gens par terre, tous enrobés dans un filet, s'étreindre et crier ; on voit quelqu'un enveloppé dans du papier journal ; on voit, dans la nature, deux êtres magnifiques avancer ,une main attachée à celle de l'autre, et parcourir la peau du visage, constituant un «corps collectif», dont le genre, la sexualité, la mentalité fluctuent.

Le contexte d'époque invite à passer de la création à la thérapeutique. A partir de 1976, Lygia Clark s'installe à Rio et, comme toute praticienne, invite des clients à s'allonger trois fois par semaine pour vivre l'expérience du contact de leur corps avec ses «objets relationnels». Selon la psychanalyste Suely Rolnick, co-commissaire de l'exposition (avec la directrice du musée de Nantes, Corinne Diserens), il s'agit de traiter la «fantasmatique des corps».

Le projet serait de rompre empiriquement avec les mauvaises rencontres, hostiles ou douloureuses, qui télécommandent les images du corps, d'amener à «vomir» ces images fantomatiques et, surtout, de restituer au corps sa puissance poétique. Ce sont des malades de la poésie auxquels Lygia Clark adresse sa médecine, s'affirmant «une chercheuse et non une artiste», jusqu'à sa mort, en 1988.

L'exposition s'efforce d'actualiser Lygia Clark par un dispositif assez inhabituel, dont le plus gros est occupé par une vaste tente. A l'intérieur, sur deux écrans, se déroulent de longs entretiens avec des proches, comme l'artiste David Medalla, le musicien Caetano Veloso, celui qui fut son psychanalyste, Pierre Fédida, des théoriciens comme Hubert Godard ou Laurence Louppe, d'autres moins célèbres. Comme l'explique Suely Rolnick, «nous avons voulu faire entrer dans le travail par des voix».

Déshabillé. Le résultat est exaltant, fantastique et décevant à la fois. Parce qu'il n'y a pas de chefs-d'oeuvre à reconnaître d'un coup d'oeil rassurant, il faut passer du temps, faire son expérience, celle dont ne rendra compte aucun article, aucune critique. Mais l'impression déceptive va plus loin et touche au politique. A ne pas voir d'oeuvres placées sur des piédestaux ou intouchables sous vitrine (quoiqu'il y en ait quelques-unes), on se retrouve nu, démuni du savoir à quoi se reconnaissent les visiteurs de musée, déshabillé des conventions culturelles et conscient d'avoir raté ce moment d'histoire (l'après-68, pour aller vite), que l'exposition ne fera plus jamais revenir.

Mais alors, qu'est-ce qu'une exposition ? Qu'est-ce qu'un musée ? Ce qui se propose ici n'est pas de «revivre» Lygia Clark. C'est bien plus dur : dans la célébration d'un art qui n'est plus se profile l'utopie d'une transformation de la consommation de l'art. Un vrai passage à l'acte.

Quote :

en clair pour les riches , crypté pour les pauvres

hihihh le contraire bien sûr , hihhi "je m'ai trompé" hihih , enfin Jo m'avait compris , c'est comme si Karl Marx avait publié le Manifeste du Parti Communiste crypté , hihihi , de manière à ce que seuls les bourges le lisent ......

Prolétaires de tous les pays munissez vous !

( d'un décrypteur ! sert aussi pour voir PinkTV en clair

hihihiihh

bonjour Gab, bonjour A lain
sur cette photo je ne vois que les deux mains , un adulte un enfant et peu etre meme d'une ethnique différente , moi je vois une main blanche a gauche et noire a droite .
Sinon pour moi les mains font parties en premier des sens donc du touché , trés important chez les personnes aveugles par exemple, les kinés .... ,puis la réunion et la communication ...

isa

je supose ke les romans sont ecrit part rapport a la foto ke je voit pas en plein mais c'est pas grave

j'aimerai faire un vrai monologue mais les fautes me font hontent

prendre en foto les parties de ce corps ki nous sert autant c'est une bonne idée elles(les mains ) nous reunissent,nous vont haierir, nous font aimer,communiquer,elles sont notre vie et elles sont ce ki nous rassemble peut importe la couleur de celles-ci.

Quote :

j'aimerai faire un vrai monologue mais les fautes me font hontent

t'emmerdes pas avec ça , c'est un grand plaisir de te voir ici , si tu veux je veux bien prendre le temps de réediter tes trucs et corriger les fautes , pour le plaisir de te lire sur les photos de Gabriel , donc te gêne pas pour les fautes , bastien , dis moi si tu veux que j'en corriges , c'est un détail ça , pas important , avoir un cerveau et une âme c'est l'essentiel , l'orthographe suivra ........

Quote :

elles sont ce ki nous rassemble peut importe la couleur de celles-ci.

oui tu as bien raison

isa

merci monsieur je veux bien ça me dérange pas

Quote :

merci monsieur je veux bien ça me dérange pas

tout bien propre bien repassé