Bon, mon article a tardé (encore désolée), mais en y repensant, j'avais commencé mon autre article, et j'ai eu le besoin d'un faire un sur un (des) autre(s) fait(s), qui a mes yeux, est (sont) aussi grave(s) que les attentats.
Mon autre article allait porter sur les attentats, mais ca m'énervait, donc j'ai laissé tomber
Je n'en dis pas plus sur mon article, rien qu'au titre et au chapeau vous comprendrez...
Je vous explique pourquoi ces faits...
En fait, je suis "passionnée" (vraiment entre " ") de la guerre 1939-1945 du côté des Juifs (Tziganes, Résistants aussi, mais plus les Juifs) donc camps de concentration. Pas très chouette
Et depuis quelques jours déjà, une télévision Belge, RTL-TVI (désolée de faire de la pub lol) avait la bande-annonce "Hiroshima, 60 ans après" (zut, ma surprise n'en est plus une lol), en fait, c'est un documentaire Anglais, réalisé par la BBC, qui a fait partie de la "collection" documents de la guerre 1939-45 (il y en a eu un sur Auschwitz et les camps je ne sais plus quand), et je m'étais jurée de regarder, même si je savais à peu près ce qui c'était passé à Hiroshima. Mais, à peu près, n'est pas assez pour moi, j'ai besoin d'apprendre et d'agrandir ma culture générale
J'ai donc vu une partie sur RTL-TVI, j'ai été touchée de chez touchée
Et hier, j'ai regardé le documentaire en entier sur TF1 (encore désolée pour la pub), mais j'avais pas raté bcp sur Rtl en fait
Donc voili voilou...
J'aimerais bien vos avis sur ces faits...
Mon article est une fin ouverte, qui fait poser des questions, et qui peut faire émettre des opinions
Hiroshima et Nagasaki, souvenir et paixIl y a 60 ans, les Etats-Unis utilisaient pour la première fois l’arme atomique. La bombe fut larguée sur Hiroshima, une ville japonaise. Trois jours plus tard, ce fut le tour de Nagasaki.Little Boy, petit garçon dévastateur Hiroshima… Un nom de ville dont tout le monde a déjà entendu parler. En effet, cette ville japonaise et ses habitants furent la première victime de la bombe atomique.
Bien après la capitulation Allemande, les Américains sont toujours en guerre. Plus en Europe, mais bien dans le Pacifique. C’est depuis le 7 décembre 1941, date de l’attaque japonaise sur Pearl Habour que les Américains sont en guerre avec les nippons. Après des années de lutte incessante, et des milliers de morts dans les deux camps, le Japon ne veut toujours pas se rendre. Truman, président des USA, décide alors d’utiliser la méthode forte : la bombe atomique. Après des essais concluants du prototype « Trinity » au Nouveau-Mexique le 16 juillet 1945 et le rejet de l’ultimatum du 28 juillet par le Japon, la bombe sera lancée début août. Cinq villes sont d’abord retenues, mais quatre villes japonaises sont susceptibles d’être touchées par la première bombe atomique : Hiroshima, Nagasaki, Kokura et Niigata.
Truman donne l’ordre à Tibbets, Lieutenant Colonel de l’US Air Force, de larguer la bombe à partir du 3 août, dès que la météo le permettra. Le choix se porte sur le 6 août car les conditions météorologiques seront optimales. Le 6 août vers 1h37, trois B29 américains partent en reconnaissance au-dessus de Hiroshima, Nagasaki et Kokura. Plus ou moins 1h10 plus tard, vers 2h45, décolle l’Enola Gay, avion piloté par Paul Tibbets. Enola Gay, du nom de la mère du Lieutenant Colonel. Cet avion, un B-29, transporte la première bombe atomique (bombe d’Uranium 235), surnommée « Little Boy » par les Américains. A 7h09, les sirènes d’alarme retentissent : un avion américain survole Hiroshima. Celui n’est autre qu’un des trois avions de reconnaissance américains. L’alerte est levée à 7h30. Le choix des Américains se porte sur Hiroshima : le ciel est bien dégagé et les conditions météorologiques parfaites. Alors qu’il vole à 9000 m au-dessus de Hiroshima, l’Enola Gay largue « Little Boy » à 8h14. Cinquante-trois secondes plus tard, la première bombe atomique explose à 580 mètres du sol. L’effet est dévastateur. Au moment où la bombe explose, un éclair éblouissant et une force incroyable s’abat sur Hiroshima. La pression est équivalente à plusieurs millions d’atmosphères. La majorité des personnes sont projetées à 10-15 mètres d’où elles étaient, d’autres sont rendues presque aveugles par la lumière intense. Une chaleur de plusieurs centaines de degrés envahit Hiroshima et ses environs. La bombe rase aussi tout sur son passage, maison, bâtiments sont réduits à néant. Un énorme incendie ravage également Hiroshima. Alors que l’incendie devient de plus en plus fort, un monstrueux « champignon » prend forme et cache tout le ciel de Hiroshima. Le
kinoko gumo (« nuage en forme de champignon ») atteint une altitude de plus de 10 000 m.
75 000 personnes ont été tuées sur le coup. Les survivants sont transportés dans des hôpitaux de fortune. Dans les jours qui suivent, les malades sont atteint des effets de la radioactivité, ils perdent petit à petit leurs cheveux, sont victimes de très graves brûlures, ont des bouts de verre partout dans le corps, ont des membres casés, sont malades (style tuberculose), ont doit parfois les amputer car leur bras ou jambe a été écrasé sous la pression, ont des bouts de peau qui pendent (à cause des brûlures),…
Le nombre estimé des victimes de la première bombe atomique atteindrait 140 000 personnes, voir 250 000. Et les effets radioactifs de Little Boy n’ont pas fait des victimes pendant les 5 ans qui suivirent. En effet, il arrive que des enfants, des petits enfants de survivants soient atteint de malformations génétiques, ou bien alors soient touchés par un cancer, la tuberculose,…
Nagasaki, pour l'exemple La nouvelle de la destruction d’Hiroshima parvient aux autorités japonaises le 7 août. Celles-ci restent de glace et n’ordonnent aucun contact avec les Etats-Unis.
Face à ce silence, les Américains décident d’envoyer une deuxième bombe. Elle sera lancée sur Kokura ou Nagasaki. Le 9 août, un B-29, « Bockscar » décolle de Tinian avec à bord une deuxième bombe atomique (après Little Boy), surnommée pour sa part « Fat Man ». Etant donné que des nuages surplombent la ville de Kokura, comme le 6 août, le choix se porte sur Nagasaki. A 11h02, « Fat Man » est lâchée sur Nagasaki. Les effets qui suivent sont à peu près les mêmes qu’à Hiroshima. Sa puissance est équivalente à 20 000 tonnes de TNT (alors que celle d’Hiroshima était équivalente à 13 000 t de TNT). 35 000 personnes sont tuées directement. Le nombre de morts décédés ensuite est estimé entre 75 000 et 130 000.
Après cette deuxième bombe atomique, le gouvernement japonais décide de réagir. 6 jours plus tard, le 15 août, Hiro-Hito, Empereur du Japon, annonce la capitulation. La fin de la guerre est marquée le 2 septembre avec la signature de la capitulation japonaise.
Hiroshima et Nagasaki, villes martyres…et cités de la paix En 4 jours, deux villes ont été raillées de la carte. Hiroshima, tout d’abord. On retiendra surtout cette ville pour le fait qu’elle a été la première victime d’une bombe atomique. Nagasaki, pour sa part, reste un peu inconnue. Lorsqu’on évoque Hiroshima et Nagasaki, ont pense à des choses différentes. Côté Américain, Hiroshima et Nagasaki signifiaient des missions, les bombes atomiques, la fierté d’être les premiers à utiliser cette horrible machine de guerre, et surtout, la fin de la guerre. Côté Japonais, quand on repense au 6 et au 9 août 1945, on pense à la douleur, les innombrables victimes, les malades incurables, les traumatismes psychologiques, les villes en ruines, raillées de la carte.
C’est certain, la guerre avait causé des millions de victimes (sans compter les morts dans les camps de concentration nazis), il fallait qu’elle cesse. Mais fallait-il pour autant larguer des bombes atomiques ? Ces bombes, cruelles, monstrueuses, qui ont fait des milliers de morts, et qui encore aujourd’hui, sont la cause de cancers, et de maladies incurables. Mais, le gouvernement japonais n’aurait-il pas dû engager des pourparlers avec les Américains, pour éviter tout cela ? Leur honneur était en jeu, c’est certain. S’ils n’avaient pas refusé l’ultimatum, ils auraient pu épargner des milliers de vies… Peut-être…. Toutes ses suppositions n’effaceront néanmoins pas l’Histoire. Hiroshima et Nagasaki ne panseront jamais leurs plaies, mais aujourd’hui, ces deux villes, villes « martyres » sont devenues cités de la paix, les survivants racontent tant qu’ils en ont encore les moyens, les musées racontant Hiroshima et la 1ère bombe atomique, Nagasaki,… sont ouverts à tous. Et dans ses villes, les survivants ne jugent pas les Américains, ne les rendent pas responsables. Un bel esprit de paix dans un monde où les guerres sont toujours d’actualité, et où, malheureusement, plusieurs pays sont capables de produire des bombes atomiques….