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 Sans papiers ( Tchétchénie et cie)

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alain
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PostSubject: Re: Sans papiers ( Tchétchénie et cie)   Sans papiers ( Tchétchénie et cie) - Page 27 EmptySat 2 Apr - 14:15

Quote :
1) Un père de famille guinéen en instance d’expulsion pour Conakry dimanche 3/04
2) Message RUSF : étudiant béninois lui aussi menacé d'expulsion dimanche 3/04

Un père de famille guinéen en instance d’expulsion pour Conakry dimanche 3/04 à 10h30 (enregistrement et embarquement à partir de 8h) Roissy CDG 2 C.
Ibrahima FOFANA, père de deux enfants de Mamadou, 2 ans et demi, et de Nafisatouba, 5 mois, est en rétention au Mesnil-Amelot, depuis son refus d’embarquer le 29 mars.

Une nouvelle expulsion pour Conakry est programmée dimanche 3 avril à 10h30, alors que la fin de sa première période de rétention s’achève le même jour à 15h30… Ibrahima ne conçoit pas d’être séparé de sa femme, en situation régulière, et de ses enfants. A l’annonce de sa première expulsion, il a d’ailleurs tenté de se suicider dans la nuit du 28 au 29 mars, ce qui n’a pas empêché les autorités de tenter de procéder à son embarquement.



L’acharnement contre ce père de famille doit cesser.



Diankeba, son épouse, Mamadou et Nafisatouba, ses enfants, ont besoin de lui ! Sa vie est ici, dans le pays où sont nés ses enfants, avec nous, parmi nous.



Ne laissons pas, une nouvelle fois, une famille être détruite pour satisfaire à la politique imbécile de rejet des étrangers d’un gouvernement aux abois qui chasse sur les terres de l’extrémisme.



Tous les recours sont épuisés, un vol est prévu dimanche 3 avril à 10h30. Roissy-Charles-de Gaulle, Terminal 2C, vol pour Conakry.





Une pétition est en ligne : http://resf.info/P1871 et, toujours ci-dessous, l’appel à mails/fax pour exiger (courtoisement) que le préfet des Deux Sèvres abroge l’OQTF et procède à la régularisation d’Ibrahima.





Préfecture des Deux Sèvres, pour demander l’abrogation de son OQTF et sa libération :

Fax : 05.49.28.09.67
Mail : prefecture@deux-sevres.gouv.fr et courrier@deux-sevres.pref.gouv.fr
Préfète : Christiane BARRET christiane.barret@deux-sevres.pref.gouv.fr
Secrétaire général : Jean-Jacques BOYER jean-jacques.boyer@deux-sevres.pref.gouv.fr

Pour interpeller les responsables.

On peut être clair et ferme sans donner prétexte à des poursuites pour injure ou diffamation.



Ministère de l’Intérieur

claude.gueant@interieur.gouv.fr

Directeur de cabinet : stephane.bouillon@interieur.gouv.fr

Dircab-adjoint : georges-francois.leclerc@interieur.gouv.fr

Les membres du cabinet chargés de l’immigration :

pierre.regnault-de-la-mothe@interieur.gouv.fr

henri.zeller@interieur.gouv.fr

christophe.reynaud@interieur.gouv.fr



Secrétariat général à l’Immigration :

Fax: 01 77 72 61 30 et 01 77 72 62 00 Standard 01 77 72 61 00
Secrétariat général secretariat-general@immigration-integration.gouv.fr

Secrétaire général : stephane.fratacci@immigration-integration.gouv.fr 01 77 72 61 65

Directeur de cabinet : gautier.beranger@immigration-integration.gouv.fr 01 77 72 62 66

Chef de cabinet : charlotte.orgebin@immigration-integration.gouv.fr 01 77 72 62 40



Matignon : http://www.gouvernement.fr/premier-ministre/ecrire

Elysée fax : 01 47 42 24 65 http://www.elysee.fr/ecrire/index.html
Maxime Tandonnet (conseiller immigration) maxime.tandonnet@elysee.fr



Madame la Préfète,

Ibrahima FOFANA, a fui la Guinée Conakry pour Marseille, où il a déposé une demande d’asile en France en 2001. Débouté, il a déposé un recours devant la CNDA le 31 mars 2004.

Il rencontre Diankeba FOFANA à Poitiers, où le couple s’installe, fin 2007. De cette union sont nés deux enfants, Mamadou FOFANA, né le 1 décembre 2008, et Nafisatouba FOFANA, née le 10 novembre 2010.

Fin juin 2010, Ibrahima FOFANA obtient une promesse d’embauche dans une entreprise du bâtiment de Niort, où il s’installe pour travailler. Il dépose alors une demande de titre de séjour à la Préfecture de Niort le 25 juin 2010, qui lui notifie un refus et une obligation de quitter le territoire le 3 janvier 2011. Son avocat dépose un recours contre le refus de titre de séjour devant le TA de Poitiers, où l’audience est prévue le 6 avril 2011.

Interpellé à Niort le 16 mars 2011, la préfecture des Deux Sèvres le place en rétention au local de rétention administrative temporaire de Niort, à l’issue de sa garde à vue. Le 17 mars, le JLD prolonge sa rétention pour 15 jours. Le 18 mars, le TA de Poitiers rejette son recours contre la décision prise à son encontre par la préfecture des Deux Sèvres, portant obligation de quitter le territoire et fixant la Guinée comme pays de renvoi.

Il est immédiatement transféré au centre de rétention de St Jacques de la Lande (35). Le 28 mars, il est averti de son embarquement pour la Guinée. Dans la nuit du 28 au 29 mars, il tente un geste désespéré pour échapper à son expulsion, mais les policiers procèdent quand même à son embarquement à Roissy. A la suite de son refus d’embarquer, il est transféré au centre de rétention du Mesnil-Amelot dans l’attente d’une nouvelle expulsion.

Ibrahima FOFANA ne peut retourner en Guinée Conakry où il court des risques importants. Par ailleurs, il n’envisage pas de laisser sa femme, en séjour régulier, et ses deux enfants seuls, sans moyens. Le démantèlement de cette famille serait d’ailleurs contraire aux droits fondamentaux des enfants, tels que définis par la Convention internationale des droits de l’enfant, et ratifiée par la France.

C’est pourquoi nous vous demandons de bien vouloir abroger son OQTF et procéder à sa régularisation, comme vous en avez le pouvoir discrétionnaire, afin que ce père puisse retrouver sa famille et élever ses enfants ici dans la sécurité.

Signature





MESSAGE RUSF

Gérard FATOKINSI, étudiant en L1 AES à l'université de Nanterre, a reçu une OQTF (préfecture du Val d'Oise) en décembre dernier suite à un refus de renouvellement de son titre étudiant. La préfecture affirme qu'il est en échec scolaire, or il n'a redoublé que deux fois (la jurisprudence prévoit le refus à partir de 3 redoublements). Il est en rétention au Mesnil-Amelot. Il a le soutien du corps enseignant et de la présidence de l'université. Il est en France depuis 2007.

Préfecture du Val d’Oise :

Télécopie : 01 30 32 51 85

prefecture@val-doise.gouv.fr

secretariatdeprefet@val-doise.gouv.fr

Coordonnées service éloignement, préfecture du Val d'Oise :

Tel : 01 34 20 28 83 ; 01 34 20 28 44

Fax : 01 34 20 95 98



Il risque d’être présenté à l’embarquement dimanche 3 avril
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PostSubject: Re: Sans papiers ( Tchétchénie et cie)   Sans papiers ( Tchétchénie et cie) - Page 27 EmptyTue 10 May - 20:18

Quote :

Au lendemain de la victoire de Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle de 2007 était créé, pour la première fois dans l’histoire de la République, un ministère de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Co-développement. Depuis, des dizaines de milliers d’étrangers en situation irrégulière, hommes, femmes, enfants, sont traqués, arrêtés et expulsés, y compris dans un pays en guerre comme l’Afghanistan. Voulue par le chef de l’Etat, mise en œuvre par ses gouvernements successifs, le ministère de l’Intérieur aujourd’hui, et soutenue par l’UMP et ses alliés à l’Assemblée, cette politique est inacceptable car elle viole des principes humanitaires élémentaires et des dispositions internationales ratifiées par la France. A cela se sont ajoutés les effets désastreux du pseudo-débat sur l’identité nationale puis la chasse aux Roms.

Pour que cesse cette situation qui porte atteinte à des droits fondamentaux, menace gravement le droit d’asile et ruine l’existence des personnes étrangères visées, nous appelons à une manifestation nationale et unitaire au mois de mai 2011, à la date anniversaire de la création du ministère de l’Immigration qui perdure aujourd’hui sous une autre forme.

Nous exigeons sa suppression, l’arrêt immédiat de cette politique et la régularisation des sans-papiers.


Appel pour une mobilisation nationale et unitaire contre le racisme, la politique d’immigration du gouvernement et pour la régularisation des sans-papiers !

Voir la pétition sur le site : http://dailleursnoussommesdici.org/

Sans papiers ( Tchétchénie et cie) - Page 27 Ariech10
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PostSubject: Re: Sans papiers ( Tchétchénie et cie)   Sans papiers ( Tchétchénie et cie) - Page 27 EmptySat 2 Jul - 11:16

Quote :
AIN : Encore un bébé au CRA de Lyon Saint Exupéry : ça devient une habitude !


Après le petit Ledjon Spanca, retenu puis expulsé avec ses parents le 20 janvier 2011 par le préfet de l’Ain, c’est au tour d’une fillette d’un an de goûter au Centre de Rétention Administrative, autrement dit la prison pour étrangers qui jouxte l’aéroport de Lyon Saint Exupéry. Après le Petit Prince, la petite princesse…

Hier jeudi, un juge de la liberté et de la détention avait décidé que la famille Mahmuti pouvait bien attendre son expulsion (pardon, sa « réadmission ») chez elle, mais la préfecture de l’Ain a fait appel, jugeant sans doute que la place des bébés est derrière les barbelés.

Cette famille de quatre enfants originaire du Kosovo était venue en France en Novembre 2010 demander l’asile. Elle était installée à Hauteville, dans un foyer.
Mais la maman, en route, avait été contrôlée et fichée en Hongrie. La France a donc refusé d’examiner leur demande d’asile en vertu des fameux accords dits Dublin II qui permettent à un état européen de refiler le demandeur d’asile gênant au premier pays européen où il a mis les pieds. La Hongrie est donc chargée de refuser l’asile et d’expulser cette famille (ça ne fait aucun doute). La France s’en lave les mains, elle procède juste à une « réadmission », qui a l’avantage de ne laisser aucun recours, les étrangers « réadmis » n’ayant que le droit de se taire.

Le fils aîné, 16 ans, souffre d’une malformation osseuse qui a été mal soignée au Kosovo et qui nécessite une intervention chirurgicale. C’est peut-être pour cette raison qu’il n’était pas scolarisé. À Hauteville, un médecin, par ailleurs président de la communauté de communes, était en train de mettre en place cette intervention.

Le mercredi 22/06, à huit heures du matin, la PAF est venue arrêter la famille. Des amis ont immédiatement alerté ce médecin et d’autres personnes, qui ont palabré et obtenu qu’on les laisse tranquilles. Le mardi suivant, 28 juin, deuxième assaut, cette fois avant 7 heures du matin. D’après des témoins, les agents de la PAF ont plaqué les parents au sol, les ont menottés et insultés. Deux enfants seulement étaient présents. Il manquait les deux fillettes scolarisées (qui commencent à bien parler français). Les policiers n’en ont retrouvé qu’une. L’autre n’a pas pu être emmenée au CRA. C’est peut-être pour cette raison que l’expulsion n’a pas été exécutée et que la préfecture maintient la famille incomplète au CRA, pour faire pression jusqu’à ce que la fillette réapparaisse…




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PostSubject: Re: Sans papiers ( Tchétchénie et cie)   Sans papiers ( Tchétchénie et cie) - Page 27 EmptySun 3 Jul - 11:24

Quote :



Deux situations de familles Kosovares, toutes deux dramatiques. Les Mahmuti, en rétention à Lyon avec trois enfants dont un bébé de dix mois. La quatrième enfant (9 ans) a échappé aux policiers et est en fuite. La seconde famille, les Vrenezi, a été expulsée il y a 14 mois avec leur fils, Ardi, 15 ans, polyhandicapé sévère condamné à mourir prématurément et dans des conditions indignes par le préfet de Moselle, le ministre de l’Intérieur et le président de la République.





AIN : Encore un bébé au CRA de Lyon Saint Exupéry : ça devient une habitude !



Après le petit Ledjon Spanca, retenu puis expulsé avec ses parents le 20 janvier 2011 par le préfet de l’Ain, c’est au tour de Semia, une fillette de dix mois de goûter au Centre de Rétention Administrative, autrement dit la prison pour étrangers qui jouxte l’aéroport de Lyon Saint Exupéry. Après le Petit Prince, la petite princesse…



Jeudi 30 juin, un juge de la liberté et de la détention avait décidé que la famille Mahmuti pouvait bien attendre son expulsion (pardon, sa « réadmission ») chez elle, mais la préfecture de l’Ain a fait appel, jugeant sans doute que la place des bébés est derrière les barbelés. Vendredi, la cour d’appel a donné raison au Préfet.



Cette famille de quatre enfants originaire du Kosovo était venue en France en Novembre 2010 demander l’asile. Elle était installée à Hauteville, dans un foyer (« Les Sapins »).

Mais la maman, en route, avait été contrôlée et fichée en Hongrie. La France a donc refusé d’examiner leur demande d’asile en vertu des fameux accords dits Dublin II qui permettent à un état européen de refiler le demandeur d’asile gênant au premier pays européen où il a mis les pieds. La Hongrie est donc chargée de refuser l’asile et d’expulser cette famille (ça ne fait aucun doute). La France s’en lave les mains, elle procède juste à une « réadmission », qui a l’avantage de ne laisser aucun recours, les étrangers « réadmis » n’ayant que le droit de se taire.



Le fils aîné, 16 ans, souffre d’une malformation osseuse qui a été mal soignée au Kosovo et qui nécessite une intervention chirurgicale. Il n’a pas pu être scolarisé. À Hauteville, un médecin, par ailleurs président de la communauté de communes, était en train de mettre en place cette intervention.



Le mercredi 22/06, à huit heures du matin, la PAF est venue arrêter la famille. Des amis ont immédiatement alerté ce médecin et d’autres personnes, qui ont parlementé et obtenu qu’on les laisse tranquilles. Le mardi suivant, 28 juin, deuxième assaut, cette fois avant 7 heures du matin. D’après des témoins, les agents de la PAF ont plaqué les parents au sol, les ont menottés et insultés. Deux enfants seulement étaient présents. Il manquait le fils aîné, et la fille de 9 ans scolarisée (qui commence à bien parler français). Les policiers n’ont retrouvé que le garçon. Sa sœur n’a pas pu être emmenée au CRA. C’est peut-être pour cette raison que l’expulsion n’a pas été exécutée et que la préfecture maintient la famille incomplète au CRA, pour faire pression jusqu’à ce que la fillette réapparaisse…



RESF 01





Pour faire savoir ce que vous pensez aux responsables de telles situations, coordonnées ci-dessous. Inutile de les injurier ni de les diffamer. Les faits disent ce qu’ils sont.

Monsieur le préfet de l’Ain philippe.galli@ain.gouv.fr et prefecture@ain.gouv.fr



Ministère de l’Intérieur

claude.gueant@interieur.gouv.fr

Directeur de cabinet : stephane.bouillon@interieur.gouv.fr

Dircab-adjoint : georges-francois.leclerc@interieur.gouv.fr

Les membres du cabinet chargés de l’immigration :

pierre.regnault-de-la-mothe@interieur.gouv.fr

henri.zeller@interieur.gouv.fr

christophe.reynaud@interieur.gouv.fr



Secrétariat général à l’Immigration :

Fax: 01 77 72 61 30 et 01 77 72 62 00 Standard 01 77 72 61 00

Secrétariat général secretariat-general@immigration-integration.gouv.fr

Secrétaire général : stephane.fratacci@immigration-integration.gouv.fr 01 77 72 61 65

Directeur de cabinet : gautier.beranger@immigration-integration.gouv .fr 01 77 72 62 66

Chef de cabinet : charlotte.orgebin@immigration-integration.gouv.fr 01 77 72 62 40



Matignon : http://www.gouvernement.fr/premier-ministre/ecrire

Elysée fax : 01 47 42 24 65

http://www.elysee.fr/ecrire/index.html

Maxime Tandonnet (conseiller immigration) maxime.tandonnet@elysee.fr









NOUS EXIGEONS LE RETOUR D’ARDI VRENEZI



C’est le titre d’un appel signé par environ 200 personnalités pour le retour en France de Ardi, polyhandicapé de 15 ans expulsé avec sa famille vers le Kosovo, un pays qui ne dispose d’aucune des infrastructures dont il a besoin. Depuis lors son état s’est dramatiquement aggravé. Il va mourir prématurément, sans les soins adaptés qui permettraient de freiner l’issue et de l’accompagner décemment.

Manon Loizeau, Prix Albert Londres, auteur de nombreux films sur les droits de l’Homme en Russie, en Tchétchénie, en Afghanistan, en Iran, a tourné un documentaire sur la politique d’immigration en France et ses quotas d’expulsions intitulé L’Immigration aux frontières du droit. Elle y présente trois portraits de sans-papiers et décrit les actions de solidarité autour d’eux. Parmi eux un épisode particulièrement bouleversant sur l’expulsion d’Ardi Vrenezi et les conditions auxquelles les autorités françaises l’ont réduit. Le film est passé sur Canal + le 1er juin à 20h50[1]. Nous aurons des DVD pour projections militantes.

Il faut obtenir le retour d’Ardi et de sa famille, le temps est compté. Il faut donc le maximum de signatures de l’appel (voir ci-dessous). Une conférence de presse a été organisée le 8 mai[2]. D’autres initiatives seront prises dans les prochains jours. Le temps presse.

La décision est en réalité entre les mains du cabinet de Sarkozy. C’est à ce niveau qu’il faut intervenir pour faire savoir ce qu’on pense de cette histoire honteuse. Avec fermeté mais sans injure ni diffamation.



Elysée fax : 01 47 42 24 65

http://www.elysee.fr/ecrire/index.html

Maxime Tandonnet (conseiller immigration) maxime.tandonnet@elysee.fr







Vidéos :

https://www.dailymotion.com/video/xfaiyk_ardi-expulsion-handicap-kosovo-19-o_news

https://www.dailymotion.com/video/xdorut_immigration-sandrine-belier-soutien_news









APPEL :

NOUS EXIGEONS LE RETOUR D’ARDI VRENEZI



Le 4 mai 2010, Ardi VRENEZI, 15 ans, polyhandicapé, était expulsé avec sa famille vers le Kosovo.

Ses parents étaient venus avec lui en France en juillet 2008 pour qu’il soit soigné, n’ayant pas eu de diagnostic pour sa maladie dans leur pays, et aucun traitement efficace de sa pathologie. Ils avaient vendu leur maison pour payer le voyage. Hospitalisé dès son arrivée en France dans un état préoccupant, l’évolution de la maladie avait été freinée : « un miracle » disaient ses parents.

Mais le préfet de Moselle a un quota d’expulsion à atteindre.

Le 3 mai 2010, les parents, le frère et la sœur d’Ardi sont interpellés. Ardi est arrêté le soir même au sein de l’institut d’éducation motrice où il était soigné, par une escouade de policiers. Le directeur de l’institut n’a pas été prévenu, les infirmières non plus. La plupart des enfants dorment. Ardi est arraché de son lit, transféré sur un brancard, placé dans une ambulance et mis en centre de rétention pour la nuit. Le lendemain matin il est mis dans un avion avec sa famille à destination de Pristina.

Depuis lors, faute de médicaments et de soins adaptés, son état s’est considérablement dégradé. Il ne se lève plus, ne sourit plus, ne parle plus. Il a des difficultés de déglutition qui s’aggravent et nécessiteraient une aide alimentaire, impossible au Kosovo. Il maigrit, il a faim. Il reçoit les médicaments indispensables de France, ceux-ci n’étant pas accessibles ou étant même inexistants au Kosovo. Interpellé sur cette situation inacceptable, l’Etat Français persiste dans sa dramatique erreur d’appréciation, et accrédite par tous les moyens la thèse qu’il y aurait au Kosovo une prise en charge adaptée à la situation de polyhandicap. Ceci est faux.

La pathologie dont Ardi est atteint ne laisse certes pas espérer de survie à long terme. Ardi va mourir, mais sans les soins adaptés, il mourra plus vite, et dans des conditions inacceptables de faim et de douleurs.

Ces faits déshonorent ceux qui les ordonnent, ne peuvent que bouleverser ceux qui les exécutent et font honte à ceux qui les laissent se commettre. Il faut réagir

Nous exigeons le retour immédiat et sans délai de Ardi et de sa famille en France pour qu’il bénéficie des soins que son état impose.



Signatures à http://www.educationsansfrontieres.org/article36673.html











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PostSubject: Re: Sans papiers ( Tchétchénie et cie)   Sans papiers ( Tchétchénie et cie) - Page 27 EmptyMon 11 Jul - 13:05

Quote :
Un resf.info inhabituel. C’est en réalité le premier numéro d’un périodique qu’on espère ne pas devoir éditer trop longtemps. Il est destiné à faire connaitre la situation d’Ardi Vrenezi et à encourager toutes les actions en faveur de son retour. Une version mise en page (pdf) est disponible sur le site RESF à l’adresse

http://www.educationsansfrontieres.org/article36962.html

L’Appel exigeant son retour doit être signé à l’adresse

http://www.educationsansfrontieres.org/article36673.html

Des cartes postales adressées au président de la République (non affranchies) peuvent être commandées à educsansfrontieres@free.fr

Des protestations peuvent être adressées au conseiller immigration de Sarkozy maxime.tandonnet@elysee.fr et à claude.gueant@interieur.gouv.fr

Vidéos

https://www.dailymotion.com/video/xd...

https://www.dailymotion.com/video/xf...

Articles de presse :

http://www.educationsansfrontieres.org/rubrique704.html



VERS UN CRIME DE BUREAU

ASSUME AU SOMMET DE L’ETAT ?

Voilà 425 jours que des policiers français ont arraché Ardi Vrenezi, 15 ans, polyhandicapé sévère, à son lit de soins à l’IEM de Freyming-Merlebach, l’ont placé sur un brancard et conduit au CRA de Metz avec ses parents, son frère et sa sœur. Les parents d’Ardi, représentants légaux de leur fils, se sont explicitement opposés à ce qu’il soit remis aux policiers. Sur quel mandat légal, sur quelle décision de justice, la police s’est-elle fondée pour expulser un mineur contre la volonté de ses parents ? Les Vrenezi ont été expulsés au Kosovo le lendemain, par avion spécial, toujours sous escorte policière.

Depuis lors, comme l’illustrent de façon dramatique les images du documentaire de Manon Loizeau (Canal + le 1er juin 2011) « L’Immigration, aux frontières du droit », l’état de santé d’Ardi s’est considérablement dégradé. Les conditions de son hébergement, un matelas au sol, font honte. Les soins précis et attentifs prodigués par sa famille ne suffisent évidemment pas à freiner l’évolution de sa pathologie : il multiplie les convulsions, il ne se tient plus debout, il ne maintient plus sa tête, il ne parle plus, ne sourit plus, risque une fausse route à chaque déglutition, et se dénutrit. Il doit en urgence retrouver la prise en charge très spécialisée et pluridisciplinaire que lui avait assurée l’IEM où sa place est toujours réservée.

De leur côté, les autorités françaises, hauts-fonctionnaires, préfet, ministres et président de la République se murent dans un silence méprisant pour ce dernier, le mensonge pour la préfecture de Moselle, l’odieux pour les ministres Besson et Hortefeux, la lâcheté, particulièrement pour Bernard Kouchner et Roselyne Bachelot, informés personnellement de la situation d’Ardi et qui se taisent. Le 8 juin, à l’occasion de la conférence nationale sur le handicap, le président de l’Association des Paralysés de France remettait à M. Sarkozy, en mains propres, un courrier sur la situation d’Ardi. Le président de la République s’engageait, sous l’œil des caméras, à donner une réponse. Un mois plus tard rien n’est venu.

Le témoignage du docteur Marc Wluczka, ancien directeur de Santé publique à l’OFII, sur les circonstances de l’expulsion de la famille Vrenezi corrobore les déclarations du docteur Nexhat Shatri, adjoint au chef de service de la clinique neurologique de Pristina (qui a vu Ardi lors de ses hospitalisations en mai et juin 2010) et de Feride Hoxha, responsable du Centre Handikos à Malishevo (Kosovo), réitérées dans le film de Manon Loizeau : Ardi Vrenezi ne peut pas être pris en charge au Kosovo. Les dénégations répétées des autorités françaises sont des mensonges d’état. Sordides, compte-tenu du contexte.

Au Kosovo, Ardi va mourir prématurément et dans des conditions indignes. Préfet, ministres et président de la République le savent. La seule question est de savoir dans quel délai et avec quel accompagnement. De son point de vue, de celui de ses parents, des médecins et soignants qui l’ont assisté et plus largement de la conscience morale la plus élémentaire, c’est une question cruciale. De celui de l’actuel chef de l’Etat français et de ses collaborateurs, c’est, semble-t-il, indifférent. Un point de détail.

Que les choses soient dites clairement : Monsieur Sarkozy et ses collaborateurs sont comptables, chacun à hauteur de ses responsabilités, de ce qui va advenir d’Ardi Vrenezi et de ce que sera sa fin de vie. Ils prennent le risque d’avoir sur la conscience le décès prématuré dans des circonstances indignes d’un tout jeune handicapé, symbole, avec la peau des autres, de leur ralliement idéologique au FN. Un crime de bureau.





UN MAIL DE MIMOZA

(sœur d’Ardi)

2 juillet 2011

Pour Ardi, chaque nouvelle journée voit son état s'aggraver. Il ne mange plus, ne boit plus. Il ne peut plus se déplacer le jour, et la nuit il est couché sans bouger.

Il a perdu beaucoup de poids, il est maintenant très faible. Il fait entre 8 et 10 crises d'épilepsie par jour.

Ardi n'a aucune aide financière ou médicale, il perçoit uniquement la somme de 100 euros par mois. Cette somme est prévue pour toutes les personnes handicapées. Cette somme ne suffit même pas à régler la totalité des dépense pour les protections (couches) d’Ardi.

Ardi n'a pas les soins qu'il avait en France. Ni infirmière à domicile, il n'y a rien de cela au Kosovo.

Mes parents ne travaillent pas. Ma mère s'occupe d’Ardi et je l'aide à prendre soin de lui. Edouard étudie maintenant à la maison, et nous souffrons de voir Ardi dans un état grave et s'affaiblir de plus en plus. Nous attendons avec espoir le jour ou nous pourrons revenir en France.

Mimoza Vrenezi.









Ardi peut être pris en charge au Kosovo disent le préfet de Moselle, Besson et Hortefeux. Faux assurent les médecins et les responsables de santé kosovars, Isabelle Kieffer, la pédiatre d’Ardi en France et qui l’a visité au Kosovo, Marc Wluczka, ancien médecin-chef de l’OFII… et, à voix basse, Bernard Kouchner lui-même. Quelqu’un ment dans cette affaire.



TEMOIGNAGE DU Dr Marc WLUCZKA
Ancien Directeur de santé publique de l'OFII (2000-2010)
En 2008 à Metz, j'ai participé à une réunion d'intervenants spécialisés dans l'accueil des demandeurs d'asile sur le plan médical. Telle était en effet ma mission en tant que Directeur de la santé Publique de l'OFII.
Nous avons évoqué la situation d'Ardi, dont j'avais été saisi par l'hôpital de Nancy. A long terme, sa place n'était à l'évidence pas dans un hôpital, mais dans une structure de prise en charge pour handicapés.
Ses parents exprimaient clairement leur demande de prise en charge de leur fils, car au Kosovo ils n'avaient trouvé aucune structure adéquate, qu'elle soit médicale, médico-sociale, institutionnelle ou ambulatoire.
Certains responsables administratifs évoquèrent le fait que, Ardi étant dépendant et grabataire, il serait nécessaire de donner un titre de séjour à au moins un membre de sa famille.
Je rédigeai en octobre 2008 donc une note adressée aux MDPH de la région Lorraine et au médecin inspecteur de la DDASS de Moselle (aujourd'hui ARS) chargé des étrangers.
Pour moi, sachant qu'après son hospitalisation, Ardi était en voie d'être accepté dans un IMP (l'Institut Médico-Pédagogique), l'affaire était réglée et je n'ai pas imaginé une seconde que l'autorisation de séjour pour soins (APS) pouvait être refusée étant données les circonstances qui avaient amené la famille en France et l'état de santé d'Ardi. C'est dire ma stupéfaction quand, au printemps 2010, j'ai appris par la Presse que la Préfecture de Moselle l'avait expulsé (et dans les conditions inqualifiables que l'on connait) mais qu'en plus, dans un communiqué publié le lendemain (dans "Libération" et "Le Républicain Lorrain") la Préfecture avait justifié sa position par un avis favorable que j'aurais, selon elle, donné ! J'y étais cité non seulement par mon nom mais par toutes mes fonctions ce qui excluait une méprise ! J'ai averti mon Directeur Général que je souhaitais démentir, nonobstant l'obligation de réserve qui est la mienne. Le Directeur Général le "déconseilla" pour ne pas "aggraver la polémique" (sic!). J'ai donc écrit à la Préfecture un courrier interne pour protester contre l'utilisation abusive de mon nom. N'ayant eu aucune réponse, j'ai téléphoné et je suis tombé sur la directrice de cabinet du Préfet. Celle-ci me déclara "ne pas être au courant" ne pas savoir qu'on avait mentionné mon nom (!).
Je me suis rendu à Metz peu après, pour une autre réunion, et j'y rencontrais la chef du bureau des étrangers. J'appris que c'est elle qui avait tout organisé, après qu'elle ait obtenu la "garantie" qu'Ardi serait soigné au Kosovo comme en France. Je lui ai objecté que c'était impossible et que j'avais rencontré suffisamment de réfugiés kosovars pour savoir à quoi m'en tenir sur la déliquescence des services publics dans ce pays. Elle fut incapable de m'expliquer comment mon nom avait pu apparaître et me déclara que l'affaire était désormais traitée par l'ARS.
Une dizaine de jours plus tard je fus alerté par un entrefilet du Parisien contenant contre moi une attaque venimeuse, relevant que j'étais "sur la sellette" car, en tant que médecin-chef de l'OFII j'avais validé cette expulsion, alors que j'étais un élu socialiste (adjoint à la maire du XXe arrondissement de Paris) et que mon parti était opposé à cette expulsion. Je réussis à obtenir du Parisien un démenti de quelques lignes rappelant que mes fonctions ne comportaient pas le fait de donner des avis sur les expulsions.
Le temps passa et je suivais cette affaire de loin, quand en Août 2010, la Direction de l'OFII profite de mes vacances pour supprimer tous les moyens de mon service sans avertissement. J'ai compris tout de suite que la Direction voulait je parte et à mon retour j'ai demandé des explications à mon Directeur Général. Celui-ci assuma complètement, me dit que le temps n'était plus à l'intégration des étrangers (le discours de Grenoble est passé par là) et que de toute façon "on" ne supportait plus mes interventions et il me cita.... l'affaire de Moselle !
Il va de soi que je n'ai pas été limogé uniquement à cause de l'affaire Ardi. Au stade où en est arrivée la politique migratoire du gouvernement, je pense que pour les responsables de la politique d'Immigration, il était tout simplement devenu insupportable qu'un poste de direction dépendant de l'ex-Ministère de l'Immigration soit assuré par un homme de gauche notoire.
J'ai du quitter mon poste le 31 décembre 2010 pour rejoindre finalement un poste subalterne dans une direction territoriale éloignée de l'ARS d'Ile de France.
Pourquoi la Préfecture de Moselle s'est-elle conduite ainsi ? J'ai mon hypothèse, qui vaut ce qu'elle vaut. Ils - j'entends par là l'ex-Ministère de l'Immigration - ont fait d'Ardi un exemple. Je pense qu'ils savaient parfaitement qu'il ne serait pas pris en charge correctement au Kosovo. Leurs explications ne tiennent pas debout et ressemblent plus à une justification a postériori que des éléments connus d'eux avant qui les auraient amené à prendre une décision.
Pour qu'une Préfecture ait pu monter une opération aussi spectaculaire que l'expulsion d'Ardi, quand on connait le mode de fonctionnement de ces institutions, on pourrait supposer que celle-ci aurait pu recevoir au minimum un feu vert de sa hiérarchie ministérielle, et peut être même une instruction. Il pourrait s'agir, mais je n'en ai aucune preuve, de montrer aux étrangers demandeurs de soins, aux associations, à l'opinion qu'il est possible de renvoyer sciemment un polyhandicapé mineur dans un pays où on le soignera pas. Avec tous les conditionnels possibles, on ne peut exclure cette interprétation.
Ardi ne serait alors pas seulement une victime physique, mais il serait aussi une victime symbolique : son expulsion aurait été destinée à faire réfléchir quiconque voudrait dans le futur mettre en avant des motifs humanitaires pour protéger un étranger.

Dans la Lettre d’Ardi, les cinq citations suivantes sont des encadrés qui émaillent le témoignage de Marc Wluczka ci-dessus.


« Notre ambassadeur a vérifié lui-même que les choses seraient prises en main » Préfecture de Metz, 17 mai 2010



« Des avis médicaux ont été pris dans le courant de cette procédure. Ces avis allaient tous dans le sens d’un éloignement possible, disant que les soins dont pouvait bénéficier Ardi au Kosovo étaient compatibles avec son état et que le fait qu’il reste en France n’apportait rien de plus. »

Elisabeth Castellotti, directrice de cabinet du préfet de la région Lorraine



J’ai subi des pressions de France pour que je dise que toutes les conditions étaient offertes à Ardi Vrenezi ici. Cette commission m’a même appelée de France pour que je dise qu’Ardi Vrenezi est pris en charge dans notre centre et c’est ce qu’ils ont aussi écrit dans le document que vous me montrez. Mais Ardi n’est jamais venu dans notre centre ! Jamais ! Un jour, des gens sont venus de France sans prévenir, ils n’ont même pas jugé nécessaire de se présenter, ils ont filmé de l’extérieur, ils sont entrés, ils ont regardé, et maintenant il semble que cette commission a déclaré qu’Handicos réunissait toutes les conditions nécessaires pour soigner Ardi ? Etant donné l’état de notre centre, je n’arrive pas à croire qu’on ait pu dire une chose pareille.

Handicos s’occupe de 120 enfants handicapés venus des villages voisins. Une seule pièce est chauffée. Handicos n’a pas les infrastructures pour un enfant aussi gravement atteint qu’Ardi. L’ONG n’a même pas une ambulance pour transporter les enfants handicapés. Avant ou après les soins. Voici tous les moyens dont on dispose. Notre collaborateur, qui d’habitude travaille ici, est dans l’autre pièce car celle-ci n’est pas chauffée. Feride Hohxa, directrice de l’organisation Handicos à Malicheve



On avait un rapport de cette hospitalisation qui nous avait été envoyé par fax, signé par trois pédiatres, dont un professeur, chef de service de pédiatrie de l’hôpital universitaire de Pristina qui conclut qu’ils ne peuvent pas soigner l’enfant en l’état et qui demande un traitement à l’étranger. Nous avions aussi, signé par Madame Hohxa, c’est la directrice, la coordinatrice de l’organisation Handicos à Malicheve qui s’occupe du handicap et qui dit : « Nous déclarons, vu les besoins de l’enfant en question pour lequel le père a fait cette demande, nous n’avons pas de possibilité pour lui offrir le service indispensable qui correspondrait à la maladie de son fils, Ardi Vrenezi. » Nous avons montré ces fax à la préfecture, on nous a déclaré d’office, « C’est des faux » Dr Isabelle Kieffer, pédiatre d’Ardi



Les soins dont Ardi a besoin n’existent pas au Kosovo. En tout cas pour l’instant, nous ne pouvons pas les fournir. Dans les réunions avec la commission, nous étions tous d’accord pour dire que sa maladie est incurable, ici, en France, partout. Mais cela ne veut surtout pas dire qu’on ne peut pas faire en sorte que ses conditions de vie soient le mieux possible. Nous n’avons jamais envoyé Ardi en France pour guérir sa maladie ou pour contrôler ses crises. Il doit y retourner à cause de ses mauvaises conditions de vie ici et pour stopper la détérioration de son état de santé général. Il a vécu deux ans en France et sa vie était infiniment meilleure qu’elle ne l’est depuis qu’il est rentré au Kosovo. Je crois qu’il devrait avoir le droit de choisir où il voudrait vivre. Pour moi, sa place est en France, au moins pour le peu de temps qui lui reste à vivre. Docteur Shatri, Neurologue hôpital universitaire de Pristina











LA PHOTO D’ARDI

SUR LES GRILLES DU

CONSEIL REGIONAL ILE DE FRANCE

Jeudi 7 juillet, 13 heures

une photographie d’Ardi Vrenezi a été accrochée aux grilles du Conseil régional Ile de France en présence de conseillers régionaux, de membres de l’exécutif régional, de membres de l’Association des paralysés de France, du RESF.

Les photos de cet événement et celles du petit rassemblement devant l’assemblée nationale au moment de la convention UMP sur l’immigration sont disponibles à

https://picasaweb.google.com/lh/sredir?uname=109923570829072336688&target=ALBUM&id=5626669523445011553&authkey=Gv1sRgCM3OpcKJo7Pzew&feat=email



et à https://picasaweb.google.com/averdurand3/ArdiConseilRegionalIleDeFrance



D’autres initiatives auront lieu dans les jours suivants :

Un vœu sera proposé, et selon toute vraisemblance voté par le prochain Conseil de Paris les 11 et 12 juillet.

Ian Brossat, président du groupe Front de Gauche à la Mairie de Paris a introduit une demande officielle afin qu’Ardi soit fait citoyen d’honneur de la ville de Paris dans les meilleurs délais.

Une campagne de cartes postales est prévue, adressées à l’actuel président de la République.

Des flyers sont disponibles.

Des projections militantes du documentaire de Manon Loizeau L’Immigration aux frontières du droit peuvent être organisées.





CE QUE CHACUN PEUT FAIRE

* Signer l’appel pour le retour d’Ardi

http://www.educationsansfrontieres.org/article36673.html

* Se procurer des cartes postales (commandes groupées à educsansfrontieres@free.fr ), les faire envoyer à l’Elysées.

* Interpeler l’Elysée et l’Intérieur par mail maxime.tandonnet@elysee.fr claude.gueant@interieur.gouv.fr

* Interpeler vos élus, demander que vos conseils municipaux, généraux, régionaux adoptent des vœux demandant le retour d’Ardi et, en attendant, apposent sa photo à la façade des bâtiments publics.

* Pour celles et ceux qui ont une possibilité d’atteindre un public (artistes, journalistes, etc). Parler de la situation d’Ardi, faire savoir ce dont sont capables certains dans ce pays. Relayer auprès de son réseau.

* Mettre les informations et les appels sur sa page Facebook.

* Nous communiquer ses bonnes idées.



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PostSubject: Re: Sans papiers ( Tchétchénie et cie)   Sans papiers ( Tchétchénie et cie) - Page 27 EmptySat 30 Jul - 10:50

Quote :
email envoyé aux 6103 signataires de la pétition

COMMUNIQUE DE PRESSE: ARDI VRENEZI, SES PARENTS, SON FRERE ET SA S?UR SONT REVENUS EN FRANCE JEUDI 28 AOÛT

[(voir le communiqué en ligne sur le site)->http://resf.info/article37359.html]

L?avion sanitaire affrété par le ministère de l?Intérieur sur instruction de l?Elysée s?est posé à 20h22 sur la piste de la base aérienne 128 à Metz.

Cet atterrissage est d?abord le désaveu cinglant de toute la chaîne administrative et policière, chef de l?Etat compris, qui s?est entêtée 15 mois durant à prétendre justifiée une mesure illégitime et révoltante. Il y a trois semaines encore M. Sarkozy faisait écrire par son chef de cabinet au président de l?APF que le renvoi d?Ardi au Kosovo était légitime parce qu?il pouvait y être soigné.

Mais, le retour d?Ardi est aussi la démonstration éclatante qu?il se trouve encore dans ce pays des femmes, des hommes, capables de se dresser et de dire non. Et de faire ce qu?il faut pour que cessent les infamies commises en leur nom. Il était impossible au président de la République d?assumer publiquement sa décision personnelle de laisser un adolescent de 15 ans mourir prématurément et sans accompagnement parce qu?il est étranger et enfant de sans papiers. Il a choisi de céder, pendant la période creuse des vacances et, si possible, a minima et en catimini.

Le 21 juillet, deux envoyés de l?ambassade de France au Kosovo remettaient discrètement des visas aux parents Vrenezi et à leur fils malade. Mimoza (18 ans) et Eduardi (13 ans) n?en avaient pas. Suite au communiqué APF-RESF s?en étonnant, le ministère de l?Intérieur assurait, hypocritement qu?il n?avait jamais été question d?empêcher les enfants Vrenezi de revenir avec leurs parents? Puis, toujours sous la pression, il finissait par accepter d?organiser le retour de la famille, puis le retour par avion sanitaire et enfin, d?organiser aussi le transport jusqu?à Pristina. C?est de haute lutte, au nom du sens élémentaire de l?humanité, que les conditions décentes du retour d?Ardi Vrenezi ont été arrachées, une à une.

Preuve en est, l?effarante conspiration du silence que les services de l?état ont tenté d?édifier autour de ce retour et de ses conditions. A aucun moment, aucun service, préfecture, ministère, Elysée n?a transmis la moindre information à ceux qui se préparaient à accueillir les Vrenezi. Le matin même du rapatriement, le 28 juillet, personne ne savait à quelle heure ils partiraient, par quel moyen, sur quel aérodrome ils se poseraient, comment ils seraient hébergés, ni même simplement, si Ardi serait hospitalisé.

Le ministère, la préfecture, l?ambassade refusaient de répondre à toute question. C?est par des recoupements, par des SMS de la famille aussi, qu?on finit par connaître l?heure approximative de l?arrivée et la destination réelle : une base militaire, dont les portes furent fermées à la vue des soutiens et de la presse.

Appelée sur son téléphone à l?arrivée de l?appareil, Mimoza passa le combiné à une « dame » qui l?accompagnait en disant « la dame ne veut pas téléphone ». La personne en question coupa 15 fois les tentatives de communication. Qui était-elle ? De quel droit ?

Ardi fut conduit à l?hôpital après être sorti de la base aérienne par une porte dérobée. A l?entrée de l?établissement, des vigiles pour en interdire l?accès aux amis et aux soutiens. Quand la mère d?Ardi sortit, accueillie avec l?émotion qu?on devine, elle imposa, avec l?appui du Dr Kieffer, que les personnes qui le connaissaient puissent visiter son fils. A la porte de la chambre, des vigiles encore et des soignants appliquant « des consignes strictes » de limitation des visites et d?interdiction de la presse reçues? de qui ? Pourquoi ?

Asllan Vrenezi et ses deux autres enfants avaient été conduits dans un foyer. Visites interdites. C?est sur le trottoir, en pleine nuit, que leurs amis, leurs connaissances et leurs soutiens les ont retrouvés et embrassés.

Pourquoi ce mur hermétique ? Le gouvernement veut-il cacher ce dont il est capable ? La question est posée. Elle ne manquera pas de l?être à nouveau dans les jours qui viennent. A propos de la famille Vrenezi et des mesures qu?il va falloir prendre pour assurer sa vie en France, mais aussi des innombrables situations odieuses auxquelles conduit la politique de M. Sarkozy. Et que, quoi qu?il en pense, de plus en plus de gens découvrent et rejettent avec dégout.
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PostSubject: Re: Sans papiers ( Tchétchénie et cie)   Sans papiers ( Tchétchénie et cie) - Page 27 EmptyMon 10 Oct - 0:00

Deux objets : une situation urgentissime : une mère de deux enfants, chinoise de Poitiers est en cours d’expulsion. Réagir tout de suite !

En fin de message : une mère belge, déchue de sa nationalité pour on ne sait quelle raison est coincée au Congo (Brazza) avec deus de ses enfants pendant que les autres sont à Paris ! Rassemblement devant l'ambassade de Belgique à Paris 12 octobre 16h





URGENT RÉAGIR:



Madame CHEN



Mère de deux enfants, scolarisés en France, vit depuis 10 ans en France. Elle a été arrêtée dans son restaurant à Poitiers il y a un mois et envoyée en centre de rétention. Sa demande de carte de résident a été refusée et a été suivie d'une OQTF.

Libérée, elle a été assignée à résidence et allait régulièrement signer au commissariat. Ce matin elle a de nouveau été arrêtée et doit être expulsée aux alentours de 22 H.

les enfants sont sur Poitiers.

Le papa est régularisé en Italie où il travaille. Il a obtenu une régularisation rapprochement familial pour son fils aîné qui vit à Poitiers avec sa mère et il est scolarisé.

Cette famille vit éclatée géographiquement, elle est maintenant menacée de démembrement.

Que va devenir la petite fille sans sa mère? Elle est née en France il y a 3 ans.



Pour manifester votre opposition à cette expulsion, faxez, mailez à la préfecture de la Vienne!



yves.dassonville@vienne.pref.gouv.fr

jean-philippe.setbon@vienne.pref.gouv.fr

paquita.bannier-gauthier@vienne.pref.gouv.fr

stephane.jarlegand@vienne.pref.gouv.fr



claude.gueant@interieur.gouv.fr

stephane.bouillon@interieur.gouv.fr

pierre.regnault-de-la-mothe@interieur.gouv.fr

christophe.reynaud@interieur.gouv.fr


guillaume.larrive@elysee.fr

henri.guaino@elysee.fr

xavier.musca@elysee.fr


secretariat-general@immigration-integration.gouv.fr

stephane.fratacci@immigration-integration.gouv.fr
gautier.beranger@immigration-integration.gouv.fr
charlotte.orgebin@immigration-integration.gouv.fr

**************



Thyssina (13 ans), Elaura (15 ans) et leur mère Brigitte Vigoureux sont toujours bloquées au Congo. Elles doivent rentrer à Paris MAINTENANT !

La Belgique ayant déclaré « de nationalité indéterminée » Brigitte Vigoureux et ses filles Thissyna et Elaura, celles-ci sont bloquées depuis le 12 juillet à Pointe-Noire, au Congo Brazzaville, sans papiers d’identité. Elles ne peuvent rentrer à Paris, où elles résident et où sont scolarisées dans le 13ème arrondissement Thyssina – au collège Georges Sand – et Elaura – au lycée Claude Monet. Ces deux enfants ont raté la rentrée scolaire et perdu un mois des programmes.

Thyssina a eu 13 ans le 5 octobre. Triste anniversaire pour cette enfant, qui l’aura passé loin de sa vie et de ses deux sœurs aînées, Victor et Amara qui, seules à Paris, attendent le retour de leur mère et de leurs petites sœurs.

Elaura est en cours d’acquisition de la nationalité française. Elle a rendez-vous le 12 octobre avec sa mère à la préfecture de Paris pour retirer son certificat de nationalité, et ne pourra s’y rendre. De toute façon, Brigitte doit fournir une pièce d’identité que lui refusent les autorités belges !

Malgré les multiples interventions d’élus, de syndicats enseignants, de citoyens, auprès des ambassades de Belgique en France et au Congo, rien ne bouge.

CELA SUFFIT ! THISSYNA, ELAURA ET LEUR MERE DOIVENT RENTRER AU PLUS VITE

Nous leur réaffirmons notre solidarité !

MERCREDI 12 OCTOBRE 2011
Pour qu’elles rentrent
RASSEMBLEMENT A 16 H
Devant l’ambassade de Belgique
9, rue de Tilsitt – 75017 Paris (m° Charles de Gaulle-Etoile)
RDV à l’angle de la rue de Tilsitt et de l’avenue Mac Mahon

Et toujours, la pétition à signer en ligne :

http://resf.info/article38830.html. Plus de 600 signatures en une semaine, atteignons les 1000 pour montrer aux autorités belge notre détermination à voir revenir Thissyna, Elaura et leur mère.
Plus d’infos sur le blog RESF de Mediapart :
http://blogs.mediapart.fr/blog/resf/021011/histoire-belge-histoire-francaise-histoire-kafkaienne




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PostSubject: Re: Sans papiers ( Tchétchénie et cie)   Sans papiers ( Tchétchénie et cie) - Page 27 EmptyMon 24 Oct - 10:24

Outre la situation honteuse décrite ci-dessous --et, hélas, tant d'autres--, pour mémopire celle de Brigitte Vigoureux et de ses deux filles (voir dernier resf.info) qui sont toujours coincées au Congo alors qu'elle est belge et ses filles françaises. Voir http://www.educationsansfrontieres.org/article39135.html?id_rubrique=43


EXPULSES SANS LEURS ENFANTS POUR AVOIR TEMOIGNE A LA TELE ?


Le lundi 17 octobre 2011, une quarantaine de déboutés du droit d’asile, dont la famille LATIFI sont expulsés du CADA de Belfort par la force publique. Grâce à l’aide d’associations, ces personnes sont relogées en urgence dans un hôtel de la ville et au Foyer des Jeunes Travailleurs de Belfort.

Le mardi 18 octobre, madame LATIFI est interrogée par les journalistes de France 3 et son témoignage sera diffusé le soir aux informations régionales.

Le même jour, la Préfecture de BELFORT accepte de reloger les quarante personnes dans 3 hôtels de la ville dont le Relais d’Alsace. C’est dans cet hôtel que sera placée la Famille LATIFI au complet (6 personnes dont un enfant de 11 mois).

Le jeudi 20 octobre 2011 à 7H00 : à la demande du préfet de BELFORT, la police procède à l’interpellation de la famille LATIFI à leur hôtel, dans leur chambre. Ils sont appréhendés avec leur nourrisson de 11 mois.

Les deux autres enfants du couple, âgés de 13 et 11 ans échappent à cette interpellation car ils se trouvaient à ce moment là auprès de leur grand-mère, qui elle aussi, est sous le coup d’une mesure d’éloignement.

A 8H00, le couple se voit notifier un arrêté de placement en rétention administrative. A 8H30, ils quittent Belfort, et arrivent sept heures plus tard au Centre de Rétention du Mesnil Amelot (ROISSY).

Depuis, ils sont sans nouvelle de leurs deux enfants. Leur expulsion est prévue le mardi 25 octobre.

Erreur, omission volontaire ou réponse au témoignage de Madame LATIFI relayé par la presse l’avant veille ? Cette expulsion laisse indifférent le Préfet du Territoire de Belfort qui n’entend pas abroger ses décisions, alors qu’il a été pleinement alerté sur la situation de cette famille kosovare.

Cette indifférence du Préfet rappelle pourtant les paroles d’Eric Besson, ancien Ministre de l’Immigration qui déclarait en son temps :

«En France, on ne sépare pas les enfants des parents.» *

* En référence à une tradition instaurée par René Bousquet en 1942, lorsque, interrogé sur l'interpellation des enfants juifs, Bousquet se réfère à une pratique très ancienne : celle de maintenir l’unité familiale dans un « but humanitaire » afin de ne pas séparer les enfants de leurs parents.

Séparer deux enfants de leurs parents, séparer une fratrie et maintenir en rétention un nourrisson de 11 mois est manifestement contraire à la Convention Internationale des droits de l’enfant et à la « tradition française » si souvent rappelée par l’ancien Ministre de l’immigration.

Le Tribunal Administratif de Melun a été saisi en urgence de ce dossier. Jugement attendu lundi 24 octobre à 10H00.





UN AVION EST PREVU MARDI 25 OCTOBRE









*Quelques informations complémentaires sur la famille Latifi



Dashnor LATIFI et Lendita LATIFI sont arrivés en France le 3 juin 2009. Ils ont fui le Kosovo en raison des risques qu’ils y encourraient pour leur sécurité et celle de leurs enfants.

Dashnor LATIFI appartient à la minorité Goran, ethnie slave et musulmane, dont les membres sont considérés par les Albanais du Kosovo comme des traîtres apparentés aux Serbes. On les accuse d’avoir été du côté des Serbes pendant la guerre, car ils parlent la même langue.

Lendita LATIFI est quant à elle Albanaise du Kosovo.

La famille de Lendita LATIFI s’est violemment opposée à leur mariage et n’a jamais accepté ni cette union, ni la naissance de leurs enfants Myrteza, et Muala. Dashnor LATIFI et Lendita LATIFI ont été victimes de persécutions de la part de leur famille, mais également de leurs voisins et des Albanais en général. Les problèmes se sont intensifiés après l’indépendance du Kosovo, ils étaient victimes d’agressions verbales et physiques jusque dans leur maison. Dashnor LATIFI a violemment été agressé sur son lieu de travail.

Leurs enfants étaient victimes de brimades et de violences à l’école, ils étaient vus comme des bâtards. A la fin, ils ne voulaient plus aller à l’école.

Dashnor et Lendita LATIFI ont déposé plusieurs plaintes qui n’ont jamais abouti. La situation devenant insoutenable, ils sont donc partis en abandonnant tous leurs biens, en compagnie de leurs deux enfants et de la mère de Dashnor LATIFI, Irfana, qui est veuve.





Fax, mails, coups de téléphone pour dire, sans injure ni diffamation ce qu’on pense de tout ça :

Préfecture Territoire de Belfort :

Fax : 03 84 21 32 62 mail : courrier90@territoire-de-belfort.gouv.fr ou courrier90@territoire-de-belfort.pref.gouv.fr

Là où se prennent les décisions
Elysée : 01 42 92 81 00

Elysée fax : 01 47 42 24 65
http://www.elysee.fr/ecrire/index.html



guillaume.larrive@elysee.fr

Conseiller spécial Henri Guaino henri.guaino@elysee.fr

Secrétaire général xavier.musca@elysee.fr

Ministère de l’Intérieur

claude.gueant@interieur.gouv.fr

Directeur de cabinet : stephane.bouillon@interieur.gouv.fr

Dircab-adjoint : georges-francois.leclerc@interieur.gouv.fr

Les membres du cabinet chargés de l’immigration :

pierre.regnault-de-la-mothe@interieur.gouv.fr

henri.zeller@interieur.gouv.fr

christophe.reynaud@interieur.gouv.fr



Secrétariat général à l’Immigration :

Fax: 01 77 72 61 30 et 01 77 72 62 00 Standard 01 77 72 61 00
Secrétariat général secretariat-general@immigration-integration.gouv.fr

Secrétaire général : stephane.fratacci@immigration-integration.gouv.fr 01 77 72 61 65

Directeur de cabinet : gautier.beranger@immigration-integration.gouv.fr 01 77 72 62 66

Chef de cabinet : charlotte.orgebin@immigration-integration.gouv.fr 01 77 72 62 40



Pour vous faciliter la tâche, les destinataires en un seul clic !

guillaume.larrive@elysee.fr; henri.guaino@elysee.fr;xavier.musca@elysee.fr; claude.gueant@interieur.gouv.fr;stephane.bouillon@interieur.gouv.fr;georges-francois.leclerc@interieur.gouv.fr; henri.zeller@interieur.gouv.fr; christophe.reynaud@interieur.gouv.fr; secretariat-general@immigration-integration.gouv.fr; stephane.fratacci@immigration-integration.gouv.fr; gautier.beranger@immigration-integration.gouv.fr; charlotte.orgebin@immigration-integration.gouv.fr; courrier90@territoire-de-belfort.gouv.fr; courrier90@territoire-de-belfort.pref.gouv.fr



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PostSubject: Re: Sans papiers ( Tchétchénie et cie)   Sans papiers ( Tchétchénie et cie) - Page 27 EmptyFri 4 Nov - 9:36

Quote :
Deux situations honteuses d'expulsions express. Ilyes, lycéen de 18 ans a été expulsé en quelques heures. Il faut le faire revenir. Des initiatives (pétition nationale, photos) sont en préparation. Il est encore temps d'emp^$echer l'expulsion de la famille Nuhui. Elle sera présentée au Tribunal administratif de Melun demain 4 novembre à 14 heures. Soutiens sur place bienvenus.

LA FAMILLE LATIFI (de Belfort, 3 enfants dont 2 avaient échappé à l'arrestation) pour laquelle le dernier resf.info vous appelait à interpeller les autorités a été libérée par le TA de Melun. Elle a retrpouvé ses enfants et est rentrée à Belfort. Merci à tous. On continue.


LES HONTEUSES EXPULSIONS-MINUTE, CA SUFFIT !



Certains préfets sont aux abois. La fin de l’année approche et ils n’ont pas atteint le quota d’expulsion qui leur a été assigné, à l’unité près, en début d’année. Bien évidemment, ce résultat n’entre pour rien, mais vraiment pour rien, dans l’attribution de la prime annuelle de 60 000 € (30 000 pour les sous-préfets) allouée aux meilleurs « serviteurs » de l’Etat. Ce serait donc pour la simple beauté du geste malfaisant que certains préfets s’adonnent avec ardeur à la chasse à l’enfant, à la chasse aux parents sans papiers, aux travailleurs sans papiers, aux lycéens sans papiers. Bref, à tout ce qui bouge, pense, rit, travaille et étudie… mais n’a pas de papiers, s’affranchissant si possible du contrôle de la justice grâce à une technique très en vogue actuellement dans la préfectorale : l’expulsion-minute.

Deux exemples qui datent d’aujourd’hui.

Le premier est celui d’un lycéen de 18 ans, arrêté ce matin (2 novembre) et expulsé le jour même à 13 heures. Un rapt légal ! Dont il faut espérer que ses profs, ses camarades de classe ne laisseront pas faire !

Le second exemple est celui d’une famille arrêtée hier à 6h du matin et qui devait être montée dans un avion pour le Kosovo moins de 24 heures après.

Exemple 1. Ilyes, notre élève, notre copain de classe, le copain de nos enfants.

Ilyes Ben Youcef un lycéen de 18 ans scolarisé en première S au lycée Henri Parriat à Montceau les Mines a été expulsé de manière extrêmement expéditive le 2 novembre.

Ses parents sont en situation régulière en France, un de ses frères est français, Ilyes a demandé une carte de séjour à la préfecture puisque toute sa famille est en France, puisqu’il fait sa scolarité ici. Il a reçu une OQTF qu’il a contestée et qui devait venir en audience ces jours ci. Mercredi 2 novembre, la police a posé une convocation dans la boîte aux lettres, puis est venu chercher Ilyes chez ses parents sous prétexte de l’assigner à résidence. Puis embarquement immédiat en voiture direction Lyon et l’aéroport, en fait un billet était prévu pour l’avion en direction de l’Algérie à 13 h.

Tout a été planifié pour que l’expulsion se fasse en dehors de tout regard judiciaire, avant que le tribunal administratif ne puisse statuer sur l’OQTF, sans que Ilyes ne passe par un CRA et puisse rencontrer des associations qui l’informent sur ses droits et l’aident à organiser sa défense, sans que les garanties judiciaires prévues par la loi, passage devant le Tribunal administratif et devant le Juge des libertés ne soient respectées.

La décision administrative prise par le Préfet doit être exécutée dans l’instant et avec la plus extrême rigueur. Il faut atteindre les objectifs démentiels des expulsions, il n’y a que cela qui compte.

Les lycéens ne peuvent ni comprendre, ni accepter cette brutalité. Ils ont décidé ce soir de faire un sit in demain dans Montceau les Mines pour réclamer le retour express d’Ilyes.

Pour la Préfecture de Saône et Loire (en n’oubliant pas d’adresser vos messages à l’adresse de Mme Magali Selles, Secrétaire Générale ; de M. le Préfet de Saône et Loire ; et de M.Joyet, responsable du Service des Etrangers) : courrier@saone-et-loire.pref.gouv.fr, franois.philizot@saone-et-loire.gouv.fr, magali.selles@saone-et-loire.gouv.fr, frederic.joyet@saone-et-loire.gouv.fr







Exemple 2 Famille NUHUI

Cette famille Kosovare a été arrêtée hier 1er novembre, à 6h15 du matin, dans la chambre d’hôtel où elle logeait à Hayange (Moselle). Par confort pour eux-mêmes, les policiers ont prétendu qu’ils « les changeaient de préfecture ». En fait, ils les ont conduits au camp de rétention du Mesnil-Amelot, dans la section familiale où ont séjourné presque une vingtaine d’enfants depuis deux mois.

Le père, Fatmir NUHUI est Serbe du Kosovo, sa femme Zijavere est Albanaise. Pas difficile de comprendre pourquoi ils ont fui. Leur fille aînée, Armiza (12 ans) est élève de 5e au collège Louis Pasteur de Fleurange, Ensar, âgé de 9 ans, est à l’école La Fontaine (Hayange).

L’expulsion de la famille était donc prévue ce matin (2 novembre), à 6h30 du matin, soit 24 heures exactement après leur arrestation. C’est tout bénéfice pour le préfet : aucun contrôle de ces pinailleurs de juges (Tribunal administratif et JLD) et pas de temps pour que se développe une mobilisation. L’expulsion-minute, c’est le secret d’une carrière préfectorale bien conduite.

Ils ont été réveillés à 6h30 du matin par des policiers qui essayaient d'être rassurants tout en essayant de les dissuader de faire une demande d’asile qui, finalement put être déposée. Une heure plus tard… vol annulé avec un répit de quelques jours.

Cela étant, même si quelques jours de délai ont été gagnés avec la possibilité d’intervention de la justice et de mobilisation des écoles des enfants, rien n’est acquis.



Pour féliciter les valeureux chasseurs mosellans : francois.valembois@moselle.gouv.fr









Enfin, si les préfets exécutent servilement, les décisions sont, elles, prises par le président et son collaborateur Guéant :





Elysée : 01 42 92 81 00

Elysée fax : 01 47 42 24 65
http://www.elysee.fr/ecrire/index.html

guillaume.larrive@elysee.fr

Conseiller spécial Henri Guaino henri.guaino@elysee.fr

secrétaire général xavier.musca@elysee.fr

Ministère de l’Intérieur

claude.gueant@interieur.gouv.fr

Directeur de cabinet : stephane.bouillon@interieur.gouv.fr

Dircab-adjoint : georges-francois.leclerc@interieur.gouv.fr

Les membres du cabinet chargés de l’immigration :

pierre.regnault-de-la-mothe@interieur.gouv.fr

henri.zeller@interieur.gouv.fr

christophe.reynaud@interieur.gouv.fr



Secrétariat général à l’Immigration :

Fax: 01 77 72 61 30 et 01 77 72 62 00 Standard 01 77 72 61 00
Secrétariat général secretariat-general@immigration-integration.gouv.fr

Secrétaire général : stephane.fratacci@immigration-integration.gouv.fr 01 77 72 61 65

Directeur de cabinet : gautier.beranger@immigration-integration.gouv.fr 01 77 72 62 66

Chef de cabinet : charlotte.orgebin@immigration-integration.gouv.fr 01 77 72 62 40

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PostSubject: Re: Sans papiers ( Tchétchénie et cie)   Sans papiers ( Tchétchénie et cie) - Page 27 EmptyThu 10 Nov - 20:49

Quote :
Beauvais (60) devient la première ville où l'on déloge les personnes abandonnées à la rue!
La Sénatrice Maire UMP de Beauvais a décidé d’assigner en justice 30 Demandeurs d’asile dont deux mineurs réfugiés sous un pont de sa ville depuis plus de 6 mois !
Sa demande est terrible : “… (que soit ordonnée) leur expulsion immédiatement dès le prononcé de la décision ainsi que celle de toute personne établie sans droit ni titre se trouvant sur le terrain et de tous matériels pouvant se trouver sur place et ce, sous astreinte de 50 euros par jour de retard par infraction constatée par jour de retard.
(Et que soit autorisé) l’huissier chargé de l’expulsion à requérir la force publique…”
Ce, alors que la trêve hivernale des expulsions a débuté depuis quelques jours et que les pouvoirs publics ne prévoient aucune “mise à l’abri” au-dessus d’une température de – 5° C (froid ressenti).
Demander une astreinte financière à des personnes sans aucun revenu et percevant au mieux 10 euros quotidiens (la fameuse Allocation Temporaire d’Attente – ATA -) avec laquelle il leur faudrait se loger, se nourrir, se vêtir… relève véritablement de l’acharnement !
Cette décision est donc particulièrement brutale, elle est tout aussi vaine : où pourraient donc aller ces pauvres bougres, si ce n’est s’installer quelques mètres plus loin dans une plus grande précarité encore et, au bout de quelques jours, récupérer à nouveau quelques cartons pour se protéger des intempéries ?
Madame La Sénatrice Maire a par contre toujours refusé les interventions fortes que nous lui demandions en direction du gouvernement et de son préfet afin qu'ils respectent la loi et respectent enfin leurs devoirs en matière d'accueil des demandeurs d'asile. Au-delà de ses déclarations voulant présenter ce référé comme "une action humanitaire" , elle préfère s'en prendre aux victimes quitte à aggraver encore la détresse d'hommes déjà épuisés physiquement et moralement.
Nous en appelons à votre solidarité, il faut mettre un terme à cette véritable guerre aux pauvres qui chaque jour repousse un peu plus loin les bornes de l'inacceptable!
Aussi remercions-nous chacune et chacun

d'envoyer un mel de protestation à La Maire de Beauvais et au Préfet de l'Oise.
Vous trouverez ci- dessous les adresses mel et un texte de proposition à copier/ coller pour tous ceux qui manquent de temps. Vous pouvez aussi écrire votre propre texte tout en demeurant poli pour ne pas nuire à l'intérêt de notre cause commune.

1- Texte à envoyer à La Sénatrice Maire de Beauvais:
"Madame La Sénatrice Maire,
Nous tenions à vous exprimer notre indignation: comment osez-vous assigner en justice les Demandeurs d'asile abandonnés à la rue sous le Pont de Paris ? Avez-vous mesuré combien vous aggravez encore leur détresse ? Demander leur expulsion est indigne mais, de plus, n'apporterait aucune solution à cette situation inacceptable: ils ne pourraient que s'installer un peu plus loin mais dans une précarité plus grande encore !
Nous vous remercions de méditer la phrase de Chateaubriand: "La menace du plus fort me fait toujours passer du côté du plus faible."
Avez-vous mesuré aussi quelle image vous donnez ainsi à la ville de Beauvais sur le point de devenir partout en France "... la ville où l'on chasse les Réfugiés jusque sous les ponts, où l'on déloge les personnes vivant à la rue!..." ?
Pour toutes ces raisons, nous vous demandons solennellement de retirer sans délai cette plainte inacceptable!
Et, tout au contraire, d'apporter un peu de solidarité à ces êtres humains en faisant vivre, sans pour autant vous substituer aux devoirs de l'Etat, les valeurs républicaines dont celles de fraternité (installation d'une toilette publique, etc ...).
Mais surtout de tout mettre en oeuvre, par tout moyen, pour imposer au préfet de l'Oise mais au-delà à ce gouvernement qu'ils respectent enfin la loi et les textes internationaux en proposant immédiatement un hébergement à ces Demandeurs d'asile. Là se trouve d'ailleurs la seule vraie solution à ce drame.
Certain que vous ne saurez demeurer insensible à ces propos, veuillez recevoir, Madame La Sénatrice Maire, l'expression de nos sentiments citoyens les plus vigilants et déterminés."

Adresses:

Ccayeux@beauvais.fr
tkoita@beauvais.fr
fmiquel@beauvais.fr
ntherby@beauvais.fr
fpia@beauvais.fr

et

en allant sur la site de la mairie:

http://www.beauvais.fr/site/nous-contacter.html

un formulaire permet l'envoi de messages aux élus du Bureau municipal
2- Texte à envoyer au préfet de l'Oise:
"Monsieur Le Préfet,
En refusant de respecter la loi et vos devoirs en matière d'accueil des Demandeurs d'asile, vous contraignez une quarantaine d'entre eux (dont 2 mineurs) à vivre à la rue, sous le pont de Paris, depuis plus de 6 mois! Ils sont aujourd'hui et de plus en plus exténués tant moralement que physiquement.
Mais voici que Madame Le Maire de Beauvais, par le dépôt d'un référé indigne, a entrepris de les chasser jusque sous les ponts! Mais où devraient-ils donc aller ?
Cette situation est ainsi devenue et plus que jamais inacceptable! Vous seul avez tout moyen pour la faire cesser immédiatement et remettre ainsi notre ville de Beauvais sur les voies de l'humanité.
Voici pourquoi nous vous demandons solennellement de proposer sans délai un hébergement à ces Demandeurs d'asile.
Si tel ne devait pas être le cas et si la justice devait répondre favorablement aux demandes de Madame Le Maire de Beauvais, nous n'osons imaginer que vous pourriez autoriser le recours à la force publique pour expulser ces Réfugiés du Pont de Paris faisant ainsi le choix de la brutalité dans une situation dramatique que vous avez vous- même créée.
Certain que vous ne saurez demeurer insensible à ces propos, veuillez recevoir, Monsieur Le Préfet, l'expression de nos sentiments citoyens les plus vigilants et déterminés."

Adresses:Préfet de l'Oise: nicolas.desforges@oise.gouv.fr ou prefecture@oise.gouv.fr
Son cabinet : patricia.willaert@oise.gouv.fr
remi.recio@oise.gouv.fr
djilali.guerza@oise.gouv.fr




Fax, mails, coups de téléphone pour dire, sans injure ni diffamation ce qu’on pense de tout ça :

Là où se prennent les décisions
Elysée : 01 42 92 81 00

Elysée fax : 01 47 42 24 65
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PostSubject: Re: Sans papiers ( Tchétchénie et cie)   Sans papiers ( Tchétchénie et cie) - Page 27 EmptyMon 12 Dec - 16:10

Quote :




1/ Tu pars avec ton père ou ta mère ?

Trois enfants sont derrière les barreaux, enfermé/es au Centre de Rétention Administratif de Lyon depuis le 6 décembre 2011 en vue d’une expulsion. Partiront-ils avec leur mère, bulgare ? Ou bien, plutôt, avec leur père macédonien ?

Une situation absurde et dramatique qui bafoue de nombreux droits humains… et particulièrement celui des enfants à vivre en famille (Convention européenne des droits de l’enfant).

Les enfants, de la même nationalité que leur père seront expulsés avec lui … au Danemark ! Application froide et brutale du règlement Dublin II. L'expulsion de la mère, sans sa famille, était programmée mercredi 7 décembre et seul le dépôt d'une demande d'asile l'a empêchée. Elle attend maintenant le résultat de sa demande d'asile. Si elle est négative, elle sera expulsée de son côté … en Bulgarie ! Tant pis, si les 3 enfants doivent être séparés de leur mère. Cela ne gêne visiblement pas la préfecture !


Nous ne laisserons pas faire !



Un rassemblement avec conférence de presse s’est tenu le 9 décembre devant l'école des enfants à Grenoble à l'appel du Resf 38, du collectif Jules Ferry et du collectif La patate chaude. La famille Ajredinovski / Todorova doit être libérée au plus vite. Elle doit être régularisée pour que cesse enfin son errance, et que les enfants puissent accéder à l'éducation à laquelle ils ont droit dans un cadre apaisé.



Préfet Eric LE DOUARON/ Secrétariat de la préfecture : préf- secretariat-prefet@isere.gouv.fr

Préfecture de l'Isère/ standard : 04.76.60.34.00 / accueil étrangers : 04 76 60 49 58 / fax : 04 76 44 68 00 ou 04.76.51.34.88



Service des étrangers : etrangers-public@isere.pref.gouv.fr







2/ Fatos Nasufi, serbe albanophone, père de 3 enfants (Nita, 12 ans, Artin, 10 ans et Alma, 7 ans), a été arrêté le 1er décembre et placé en rétention au CRA de Palaiseau.

Il doit être présenté au consulat de Serbie en vue d’une expulsion rapide. La famille Nasufi lassée d’être l’objet de discriminations infligées par le pouvoir et certains éléments de la société serbe à ses ressortissants albanophones, a fui la Serbie, comme auparavant d’autres membres de leur famille ayant obtenu le statut de réfugiés dans d’autres pays d’Europe (Suisse notamment). Fatos Nasufi, Camille sa femme et leurs 3 enfants, arrivent en France dans le courant de l’été 2010. Dès septembre, les enfants sont scolarisés au groupe scolaire Anatole France de Tours. Mais ils sont à la rue. Malgré leur demande d’asile, ils n’ont pas accès au CADA (Centre d’accueil des demandeurs d’asile). Indignés par cette situation précaire, qui aggrave la maladie de M. Nasufi qui souffre d’épilepsie, les parents d’élèves de l’école et du collège Anatole France se constituent en comité de soutien, et obtiennent au bout de plusieurs mois que toute la famille soit hébergée par le CCAS de Tours.

L’OFPRA leur a refusé l’asile, ils attendent maintenant le résultat de leur recours à la CNDA. Mais, venant de Serbie, le maintien légal sur le territoire français leur est refusé dès le 23 décembre 2010. Leur recours contre l’OQTF a été rejeté. Les 3 enfants ont été parrainés par le RESF37 à la mairie de Tours le 18 juin 2011.



Le 1er décembre 2011, Fatos Nasufi a été arrêté alors qu’il sortait du foyer pour aller chercher ses enfants à l’école. Le nouveau Préfet d’Indre-et-Loire, bien décidé à appliquer la politique gouvernementale dans ce qu’elle a de plus dur, a donné aux policiers l’ordre de « nettoyer » le CADA des familles déboutées du droit d’asile, de sorte que toute personne entrant et sortant de la cour du CADA, dans laquelle donne le foyer où logent les Nasufi, est contrôlée. Un résident « en règle » a même été contrôlé 7 fois dans la journée du vendredi 2 !

Tous les recours légaux sont épuisés, sa demande ayant été rejetée au Tribunal administratif, et par le Juge des libertés du TGI d’Evry malgré les documents attestant de la grave maladie dont souffre Fatos Nasufi, qui attend d’être présenté au consulat de Serbie pour le laissez-passer.



Fatos Nasufi doit être libéré et la famille régularisée



jean-francois.delage@indre-et-loire.pref.gouv.fr

edgar.perez@indre-et-loire.pref.gouv.fr (Directeur de Cabinet)



Tel : 02 47 33 10 01 (Cabinet du Préfet)

et 02 47 33 10 20 (Secrétariat de E. Perez)



Fax : 02 47 64 76 23 (Cabinet du Préfet)

et 02 47 84 04 05 (fax général)

Fax du Secrétaire général : 02 47 64 76 66

Fax du service des étrangers : 02 47 64 76 73





3/ Harutyan HOVHANISSYAN, 19 ans, lycéen au LP Bayet (Tours) en rétention au CRA du Mesnil Amelot

La famille HOVHANISSYAN est venue d’Arménie en France en 2008, comme demandeuse d’asile, demande dont elle a été déboutée. Elle est composée de 4 personnes, M. Nairi Hovhannissyan, son épouse Vardanush, et 2 fils, Henrik, 21 ans, gravement handicapé moteur, et Harutyan, 19 ans qui poursuit ses études au Lycée Professionnel Albert Bayet à Tours en spécialité cuisine (le LP Bayet est célèbre dans toute la France pour la qualité de sa formation en arts culinaires).



Quoiqu’ils aient été déboutés du droit d’asile et sous le coup d’OQTF, tous les membres de la famille sont logés dans un appartement des quartiers Nord de Tours, géré par le CADA AFTAM. Depuis plus de 10 jours, la famille est harcelée par la police qui veut les arrêter, en vue de leur expulsion du territoire. Pensant relâcher la pression policière, M. Hovhanissyan, désespéré par la perspective d’être renvoyé en Arménie avec les siens, a menacé de mettre le feu à l’appartement, ce qui a eu pour effet de faire cesser le harcèlement direct des forces de l’ordre. Le RESF37 devait organiser le parrainage républicain d’Harutyan ce mercredi 14 décembre à la mairie de Tours.



Le 8 décembre 2011 en début de matinée, Harutyan a été arrêté par des policiers qui l’attendaient sur son trajet du lycée. Harutyan ne se laisse pas faire, et des coups sont échangés. Ceinturé, le jeune homme ne peut résister à la torsion de ses membres supérieurs et inférieurs, et c’est menotté qu’il est placé en garde à vue au commissariat de Tours. Son avocat l’assiste pendant toute la matinée ; puis, peu après 13 heures, il est appelé sans avoir eu le temps de faire lui-même le recours. A 15 heures, quand la Cimade 37 arrive au commissariat, Harutyan est déjà parti pour le CRA du Mesnil Amelot avec un APRF (arrêté préfectoral de mise en rétention)

Ce procédé expéditif est une entrave manifeste aux droits de la défense. En effet, si l’avocat avait eu le temps de faire son recours pendant le maintien d’Harutyan au local de rétention de Tours, c’est le T.A. d’Orléans qui aurait été compétent, où les avocats de Tours peuvent se rendre plus aisément. Harutyan a été délibérément éloigné de sa famille et de soutiens sur lesquels il pouvait compter, c’est le TA de Melun qui va se prononcer.



Les conditions de l’arrestation d’Harutyan sont inadmissibles. Le droit de tout jeune aux études est bafoué. Cette séparation brutale d’avec les autres membres de la famille, pour qui il était le lien avec l’extérieur grâce à sa maîtrise de la langue française, est révoltante.

Il doit être remis en liberté et sa situation réexaminée pour lui permettre de reprendre ses études.



jean-francois.delage@indre-et-loire.pref.gouv.fr

edgar.perez@indre-et-loire.pref.gouv.fr (Directeur de Cabinet)



Tel : 02 47 33 10 01 (Cabinet du Préfet) / 02 47 33 10 20 (Secrétariat de E. Perez)



Fax : 02 47 64 76 23 (Cabinet du Préfet) / 02 47 84 04 05 (fax général)

Fax du Secrétaire général : 02 47 64 76 66

Fax du service des étrangers : 02 47 64 76 73



Enfin, si les préfets exécutent servilement, les décisions sont, elles, prises par le président et son collaborateur Guéant :

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Elysée fax : 01 47 42 24 65
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Secrétariat général à l’Immigration :

Fax: 01 77 72 61 30 et 01 77 72 62 00 Standard 01 77 72 61 00
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Secrétaire général : stephane.fratacci@immigration-integration.gouv.fr 01 77 72 61 65

Directeur de cabinet : gautier.beranger@immigration-integration.gouv.fr 01 77 72 62 66

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PostSubject: Re: Sans papiers ( Tchétchénie et cie)   Sans papiers ( Tchétchénie et cie) - Page 27 EmptyMon 16 Jan - 13:44

Quote :
Pour Luka et Zaza, ses fils, libérez David Kuridze !



Le terrible compte à rebours a commencé pour Luka, 9 ans, son frère Zaza, 10 ans et leur mère Lali.

Leur père et époux D. Kuritze, Georgien en situation irrégulière en France, où le couple vit depuis 12 ans, sera expulsé par avion spécial mardi 17 janvier : Le Bourget, Toulouse, Lyon, Vienne en Autriche puis la Georgie.



Pourtant le 15 novembre 2011, la Commission spéciale des expulsions auprès du TGI de Chartes a émis un avis défavorable à l’expulsion de D. Kuritze. Son épouse, infirmière, est handicapée à 80%. Pour la commission, D. Kuritze doit aider sa famille en France mais le Préfet d'Eure et Loir passe outre...

D. Kuridze est le bouc émissaire idéal, suite à quelques démêlés avec la justice. Sa peine purgée, il a été envoyé en rétention.

En 2004, N. Sarkozy, alors ministre de l'intérieur, avait pourtant affirmé son opposition à la double peine...

A Courbevoie, autour de Luka et Zaza, c'est la consternation des parents, enseignant, animateurs... Les signatures qui s'amoncellent en ligne (
http://www.educationsansfrontieres.org/article40515.html
) et devant l'école fléchiront-elles l'administration ?



Monsieur Guéant vantait récemment sa politique du chiffre et ses objectifs d’expulsions dépassés de plus de 5 000 étrangers. Alors, si la France laissait Luka et Zaza grandir enfin entre leurs 2 parents ?

La convention des droits de l'enfant signée en 1990 est bafouée tous les jours. L’expulsion de D. Kuritze sera le cruel désaveu des articles 3 et 9 : « L'intérêt supérieur de l'enfant doit être une considération primordiale » ; « Les États parties veillent à ce que l'enfant ne soit pas séparé de ses parents contre leur gré ».

Et que penser de la réalité de « la journée du migrant et du réfugié » célébrée le 15 janvier par la communauté catholique française dont se réclament pourtant nombre de nos décideurs ?



Mardi matin, un sursaut d'humanité doit réveiller la Préfecture, pour que le père de Luka et Zaza puisse vivre auprès de sa famille.



Pour dire fermement mais sans injure ni diffamation ce que vous pendez de leur attitude à ces très hauts fonctionnaires :

Préfet d'Eure et Loire : patrick.subremon@eure-et-loire.gouv.fr

Secrétaire général du 92 : didier.monchamp@hauts-de-seine.gouv.fr

Préfet du 92 : pierre-andre-.peyvel@hauts-de-seine.gouv.fr

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PostSubject: Re: Sans papiers ( Tchétchénie et cie)   Sans papiers ( Tchétchénie et cie) - Page 27 EmptyWed 18 Jan - 15:39

Quote :
A Paris, après M. Mo, expulsé le 7 janvier, un autre père de famille chinois risque de connaître le même sort, en laissant son épouse et leurs enfants seuls et sans ressources. M. LIU, que le TA puis le JLD ont maintenu en rétention, n’a plus que l’espoir d’une très forte mobilisation pour retrouver sa famille, d’autant qu’il a été présenté aujourd’hui au consulat de Chine. S’il est débouté de son appel de la décision du JLD, demain 18 janvier, l’expulsion peut avoir lieu très rapidement et à tout moment.

Â

FAXEZ ET MAILEZ EN MASSE AUX EXPULSEURS POUR LEUR FAIRE PART DE VOTRE INDIGNATION ET DE VOTRE REFUS DE LAISSER PARTIR CE PERE DE FAMILLE … en restant courtois !

Â

Adresse mail :prefpol.dpg-etrangers-secretariat@interieur.gouv.fr


Fax : 01 53 71 67 23

Modèle d’appel à fax/ mail.

Objet : afin que 2 enfants retrouvent leur père

Monsieur le Préfet,
Monsieur LIU Shijie, né le 4 décembre 1974 à Wenzhou, n° étranger 7503625301, habitant Paris 10°, a été arrêté sur son lieu de travail mercredi 11 janvier 2012. Il a été conduit au centre de rétention de Vincennes. Monsieur LIU Shijie est arrivé en France avec sa femme en 2004 et leur fils Rémi est né en avril 2006 à Paris. Rémi est à la maternelle Boy Zelenski (10°) et sa sœur ainée Kaihui, âgée de 10 ans, scolarisée depuis septembre 2007, est actuellement en CM2 à l’école Eugene Varlin (10°) où ils sont très bien intégrés. 
REMI et KAIHUI ne peuvent vivre qu’en France et doivent poursuivre leur scolarité entourés de leurs deux parents. Les enfants vivent dans l’angoisse depuis mercredi. Ils ont besoin de retrouver leur père et de voir leurs parents réunis.
La vie de Monsieur LIU Shijie s’est construite en France et doit s’y poursuivre. C’est la raison pour laquelle je vous demande de le libérer afin qu’il retrouve sa famille et de réexaminer sa situation administrative.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Préfet, l’expression de mes sentiments républicains.

Et là où se prennent les décisionsÂ

- Elysée fax : 01 47 42 24 65

http://www.elysee.fr/ecrire/index.html

Â

Pour obtenir la libération de M. Liu et la levée de son ordre de quitter le territoire, signez la pétition : http ://resf.info/P2108
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PostSubject: Re: Sans papiers ( Tchétchénie et cie)   Sans papiers ( Tchétchénie et cie) - Page 27 EmptyTue 24 Jan - 14:13

http://www.leprogres.fr/ain/2012/01/24/ils-font-barrage-aux-forces-de-l-ordre-pour-eviter-l-expulsion-d-une-famille?image=05E921BA-E356-4D66-B898-849EFA8BBF78

Quote :



URGENCE ! La famille Mahmuti, en rétention pour la seconde fois depuis le 23/01, risque l’expulsion d'abord vers la Hongrie d’un moment à l’autre puis le Kosovo



M. et Mme Mahmuti, des Kosovars demandeurs d’asile passés par la Hongrie avant d’arriver en France, et leurs quatre enfants ont été cueillis, le 23 janvier à 8 heures dans l’appartement qu’ils occupent à Hauteville (Ain). Usant de violences, et malgré la mobilisation d’une vingtaine de personnes qui cherchait à bloquer les voitures de police, la famille a été emmenée au centre de rétention de Lyon Saint Exupéry.

Cette fois, Philippe Galli, le préfet de l’Ain, n’a pas raté son coup, contrairement à juin dernier, où les policiers avaient fait irruption dans le foyer qui hébergeait les Mahmuti. Il avait dû se « contenter » d’enfermer pendant 10 jours les parents et trois enfants, dont un bébé de 9 mois et un adolescent handicapé, mais Selina, 9 ans, s’était cachée. L'indignation soulevée et la mobilisation avaient alors permis leur libération.

Le 23 janvier à 8 heures, quand Selina pousse la porte pour aller à l’école, elle est immobilisée par un homme, et d’autres apparaissent aux alentours.

Le président de la communauté de communes prévient les citoyens du collectif « Plateau Solidaire ». Quelques minutes plus tard, plusieurs voitures sont garées sur l’unique chemin qui mène à la maison.

Les gens assistent à l’arrestation. Les policiers de la PAF emmènent le fils menotté parce qu’il se débat. Selina est au sol, immobilisée parce qu’elle fait une crise de nerfs. Tous les membres de la famille sont placés dans des voitures, sans bagages. Mais les citoyens refusent de déplacer leurs véhicules. Un garagiste a été appelé pour enlever les voitures, mais il refuse.

Selina explique à un journaliste comment les demandeurs d’asile sont traités en Hongrie, parfois sans nourriture. Elle ne veut pas y retourner. Des élus, le maire de la ville obtiennent l’assurance qu’on va les emmener au CRA et non directement dans un avion. L’avocate est prévenue.

Selina n’a pas connu le CRA l’été dernier, mais elle en a entendu parler. Elle répète qu’elle préfère mourir. Elle dit aux policiers : « tuez-moi, mais je n’irai pas. » Certains policiers sont mal à l’aise, d’autres disent que la Hongrie est un pays respectueux des droits de l’homme ! Selina menace de mettre fin à ses jours au CRA.

Les amis de la famille aident les parents à calmer leur fille, préviennent la préfecture et le CRA pour que Selina soit suivie. La police fait comprendre aux citoyens mal garés qu’ils seront poursuivis. Un autre garagiste est arrivé et va enlever les véhicules. Finalement, la mort dans le cœur, on laisse faire, impuissants, dégoûtés, incrédules ...

La famille Mahmuti fait partie de la vie de cette petite ville. Ils sont acceptés par les habitants, soutenus par la commune, participent aux jardins collectifs. Et si c’était précisément cette solidarité toute simple que le Préfet de l’Ain voulait punir ?

A 14 h 30, les voitures partent. Tout le monde est atterré. A 16 h 30, le CRA appelle et nous les passe : ils sont arrivés : Séléna, Erdogan, handicapé… quant au bébé, et bien le bébé, en rétention comme les autres !

Philippe Galli, le préfet de l’Ain, pour complaire à Guéant et satisfaire aux quotas qui lui ont été fixés, a décidé de s’asseoir sur la toute récente condamnation de la France par la CEDH pour l’enfermement d’enfants. Il préfère s’arc-bouter sur le règlement Dublin II et renvoyer toute la famille en Hongrie, alors qu’il a le pouvoir de la régulariser.

Ne laissons pas faire ! Refusons de voir partir cette famille, refusons l’innommable !

Merci d’envoyer mails et fax en nombre au préfet de l’Ain, au ministère de la Rafle et du drapeau et à l'Elysée pour leur rappeler que la vie d’une famille est plus importante que des quotas d’expulsion.

Modèle de courrier ci-dessous

E-mail: philippe.galli@ain.gouv.fr et prefecture@ain.gouv.fr
Fax: 04 74 23 26 56

Monsieur Galli, préfet de l'Ain,

En juillet dernier, l'expulsion vers la Hongrie de la famille Mahmuti n'a pas pu être excécutée, vous avez refusé d'enregistrer leur demande d'asile en France, étant des " Dublin2".
Vous avez refusé au nom de la loi, que la famille Mahmuti dépose sa demande d'asile étant des "Dublin 2" "Vous avez décidé de mettre en oeuvre ce matin 23 janvier, l'expulsion de la famille Mahmuti vers la Hongrie.

Je m'associe à tous les habitants d'Hauteville qui ce matin ont manifesté leur désaccord, leur honte de voir bafouer la devise républicaine : Liberté, Egalité, Fraternité, en retardant l'excécution de cette basse besogne.

Les citoyens ont pu mesurer une nouvelle fois que les mesures prises "au nom de la loi" pour expulser sont sans limites.....

Je vous demande de revenir à des décisions humainement plus juste, de renoncer à nouveau à l'expulsion de la famille Mahmuti vers la Hongrie.

E-mail: philippe.galli@ain.gouv.fr et prefecture@ain.gouv.fr
Fax: 04 74 23 26 56



Nicolas Sarkozy et ses conseillers Elysée fax : 01 47 42 24 65

Conseiller spécial Henri Guaino henri.guaino@elysee.fr

Secrétaire général xavier.musca@elysee.fr

guillaume.larrive@elysee.fr



Ministère de l¹Intérieur

claude.gueant@interieur.gouv.fr

Directeur de cabinet : stephane.bouillon@interieur.gouv.fr

Directeur de cabinet-adjoint : georges-francois.leclerc@interieur.gouv.fr

Les membres du cabinet chargés de l¹immigration :

pierre.regnault-de-la-mothe@interieur.gouv.fr

henri.zeller@interieur.gouv.fr

christophe.reynaud@interieur.gouv.fr



Secrétariat général à l¹Immigration :

Fax: 01 77 72 61 30 et 01 77 72 62 00

Secrétariat général secretariat-general@immigration-integration.gouv.fr

Secrétaire général : stephane.fratacci@immigration-integration.gouv.fr

Directeur de cabinet : gautier.beranger@immigration-integration.gouv.fr

Chef de cabinet : charlotte.orgebin@immigration-integration.gouv.fr



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PostSubject: Re: Sans papiers ( Tchétchénie et cie)   Sans papiers ( Tchétchénie et cie) - Page 27 EmptyWed 25 Jan - 17:01





http://blogs.mediapart.fr/blog/resf/250112/erdogan-handicape-menotte-et-expulse



Merci de signer en masse :

http://resf.info/P2124
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PostSubject: Re: Sans papiers ( Tchétchénie et cie)   Sans papiers ( Tchétchénie et cie) - Page 27 EmptyMon 6 Feb - 20:10

Quote :




E-mail : prefpol.dpg-etrangers-secretariat@interieur.gouv.fr



A monsieur le préfet de police Michel Gaudin

Monsieur le Préfet,

Je viens d ’apprendre que Monsieur Zhengquin Chen né le 20 août 1963 à Khinzou Chine, demeurant à Vitry sur Seine, doit être expulsé vers son pays lundi 6 février par un vol de Roissy à 19h30.

Monsieur Zhengquin Chen a été arrêté le 20 janvier à Paris, vous avez pris une OQTF à son encontre, il a été débouté au tribunal administratif, il est passé devant le JLD de Paris le 25 janvier et a été placé en rétention, il a fait appel le 27 et a été débouté.

Monsieur Chen est marié, et de cette union, il a eu un enfant : le jeune Jean-Luc Chen né le 20/07/2008, à l’heure actuelle scolarisé en petite section à l’école Pauline Kergommard de Vitry sur Seine.

Jean Luc est né en France et ne connait que ce pays où Monsieur Chen a choisi de faire sa vie depuis plus de 4 ans.

Monsieur le préfet, seul un geste humanitaire de votre part peut empêcher l’expulsion de M. Zhengquin Chen.

Je vous demande donc de bien vouloir le faire libérer du centre de rétention de Vincennes, et de lever son OQTF, afin qu’une famille ne soit pas démembrée et que Jean Luc retrouve son papa.

Avec mes remerciements citoyens, veuillez croire Monsieur le préfet en mes sentiments républicains.



Et là où se prennent réellement les décisions :



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PostSubject: Re: Sans papiers ( Tchétchénie et cie)   Sans papiers ( Tchétchénie et cie) - Page 27 EmptyFri 10 Feb - 0:10

http://www.educationsansfrontieres.org/article40951.html
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PostSubject: Re: Sans papiers ( Tchétchénie et cie)   Sans papiers ( Tchétchénie et cie) - Page 27 EmptyTue 14 Feb - 1:05

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PostSubject: Re: Sans papiers ( Tchétchénie et cie)   Sans papiers ( Tchétchénie et cie) - Page 27 EmptyThu 16 Feb - 11:32

http://imposons-nous.org/

Quote :


JE SIGNE L'APPEL ET JE PARTICIPE A L'ACTION


Chaque année le gouvernement français dépense 500 millions d’euros pour mettre en oeuvre une politique d’expulsion dure et violente à l'égard des migrants : enfants enfermés, familles déchirées, hommes et femmes maltraités. Chaque foyer imposable, en payant ses impôts, contribue à hauteur de 26 euros au financement de cette politique. Je refuse de donner cette somme à l'État. Je la retire de mes impôts grâce à la déduction fiscale accordée dans le cadre d’un don. En versant 39 euros à un fonds de solidarité dédié au financement de projets associatifs, je déduis ces 26 euros. Par ce geste simple je manifeste ma désapprobation. Cette politique ne se fera ni avec mon argent, ni en mon nom.



http://www.placeauxdroits.net/petition2/?petition=37&signe=oui
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PostSubject: Re: Sans papiers ( Tchétchénie et cie)   Sans papiers ( Tchétchénie et cie) - Page 27 EmptyWed 7 Mar - 20:04

Quote :


7 mars 2012



LE PERE D'UNE ENFANT DE SIX ANS EXPULSE DEMAIN ?

Lucido PEREIRA, 42 ans, sa femme et sa fille de 6 ans, une famille cap-verdienne sans histoire qui vit à Montataire, ville ouvrière de l'Oise. Une famille sans problème, des parents qui travaillent évidemment et suivent la scolarité de leur fille en CP. Lucido est en France depuis 11 ans, sa femme l'a rejoint deux ans plus tard. Quand il a demandé un titre de séjour, celui-ci lui a été refusé. Ils ont de la famille dans ce pays, en particulier une soeur qui s'est rendue régulièrement au consulat pour demander que le laissez passer ne soit pas délivré.

Lucido a été arrêté à la gare de Creil comme tout le monde dans le coin....contrôle au faciès, il se trouve en rétention au Mesnil-Amelot depuis le 23 janvier. Tous ses recours ont été rejetés. Le 17 février, il découvre qu'il est affiché pour un vol d'expulsion, et il accepte enfin de demander un soutien extérieur. Il pourrait compter sur un avocat expérimenté pour le deuxième passage au JLD, mais le jugement est changé de jour au dernier moment, et la rétention maintenue. Lucido PEREIRA est annoncé pour un vol pour Praia via Lisbonne jeudi 8 mars, 45 ème jour de sa rétention.

Que vont devenir sa fille de six ans, sa femme qui multiplie les démarches tout en travaillant ?

Onze ans en France, une famille soudée, ce n'est rien pour ceux qui martèlent jour après jour que l'immigration est un problème, et en toute impudeur, livrent à l'audience des télés leur contentement de retrouver le soir l'affection de leurs proches.

Leurs coordonnées

(à qui on s'adresse sans injure et sans diffamation, cela va sans dire),



Préfet de l'Oise: nicolas.desforges@oise.gouv.fr ou prefecture@oise.gouv.fr
Son cabinet : patricia.willaert@oise.gouv.fr
remi.recio@oise.gouv.fr
djilali.guerza@oise.gouv.fr



Nicolas Sarkozy et ses conseillers

Elysée fax : 01 47 42 24 65 Conseiller spécial Henri Guaino henri.guaino@elysee.fr

Secrétaire général xavier.musca@elysee.fr guillaume.larrive@elysee.fr



Ministère de l¹Intérieur claude.gueant@interieur.gouv.fr

Directeur de cabinet : stephane.bouillon@interieur.gouv.fr

Directeur de cabinet-adjoint : georges-francois.leclerc@interieur.gouv.fr

Les membres du cabinet chargés de l¹immigration : pierre.regnault-de-la-mothe@interieur.gouv.fr henri.zeller@interieur.gouv.fr christophe.reynaud@interieur.gouv.fr



Secrétariat général à l¹Immigration : Fax: 01 77 72 61 30 et 01 77 72 62 00 Secrétariat général secretariat-general@immigration-integration.gouv.fr

Secrétaire général : stephane.fratacci@immigration-integration.gouv.fr Directeur de cabinet : gautier.beranger@immigration-integration.gouv.fr

Chef de cabinet : charlotte.orgebin@immigration-integration.gouv.fr














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PostSubject: Re: Sans papiers ( Tchétchénie et cie)   Sans papiers ( Tchétchénie et cie) - Page 27 EmptyWed 21 Mar - 15:58

Quote :
La famille Rom de Roumanie est toujours en rétention, 6 personnes dont 4 enfants dont le plus petit a 6 mois, Forum a fait un recours au TA contre la rétention, il sera certainement audiencé demain après midi, mercredi 21 mars 2012 à 14 h. Merci à tous ceux qui peuvent être présents pour dénoncer l'enfermement d'enfants en rétention pour lequel la France a déjà été condamnée par la CDEH cour européenne des droits de l'homme.

Merci d'écrire au Préfet pour dénoncer la rétention de 4 enfants dont un bébé. On pourrait aussi écrire au courrier des lecteurs du Progrès pour s'insurger contre cet enfermement d'enfants.

Merci de faire circuler l'information, en France on enferme des bébés de 6 mois, parce que leurs parents sont sans papiers !

Catherine T.

pour écrire au préfet :
mél + fax préfet :
jean-francois.carenco@rhone.pref.gouv.fr 04 78 60 49 38
mél + fax secrétaire général :
josiane.chevalier@rhone.pref.gouv.fr 04 72 61 49 38 ou 04 72 61 60 86
Fax directeur de cabinet 04 78 60 15 46
mél + fax directrice de la réglementation :
michele.denis@rhone.pref.gouv.fr
04 72 61 62 41
mél + fax sous-directeur de la réglementation :
sylvia.legris@rhone.pref.gouv.fr
04 72 61 62 52 ou 04.72.61.63 36
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PostSubject: Re: Sans papiers ( Tchétchénie et cie)   Sans papiers ( Tchétchénie et cie) - Page 27 EmptySat 24 Mar - 13:25

Quote :



LE MINISTRE DE LA CHASSE A L'ENFANT BRACONNE

Pendant les événement de Toulouse, l'emprisonnement des enfants en centres de rétention continue, battant même des sortes de records.

C'est ainsi que le 20 mars, une jeune femme roumaine et son fils d'un mois étaient enfermés au Mesnil-Amelot. Ils arrivaient tout droit de Fleury-Mérogis où la mère avait purgé quelques mois de prison pour des délits mineurs et où son enfant est né. De Fleury au Mesnil, bonjour la vie !

Quoi qu'en dise le ministre de la chasse à l'enfant, les CRA ne sont en rien adaptés à l'accueil des enfants en général et des nouveaux nés moins encore. C'est si vrai que le personnel médical du CRA souhaitait que le bébé et sa mère puissent dormir à l'infirmerie mieux chauffée. Refus du chef de centre : pas assez de personnel pour les surveiller. Pas de lait adapté, pas de biberons, de stérilisateurs, d'eau minérale. Alerté, le Défenseur des droits (DDD) dépêchait immédiatement son directeur de Cabinet et le lendemain le médecin du centre rendait un avis d'incompatibilité entre l'état de l'enfant et la rétention. La mère et son fils étaient donc libérés... comme le sont tous les retenus : mis à la porte du centre sans que personne ne se préoccupe de savoir s'ils ont de quoi prendre le bus et le RER ni même de quoi téléphoner et moins encore s'ils ont un hébergement possible.

Ce sont donc les militants de la Cimade qui les ont ramenés à Paris dans leur voiture et ont contacté le 115.

Le même jour, une famille Rom de Roumanie était placée en rétention à Lyon St-Exupéry : le père, la mère et quatre enfants, le plus jeune âgé de six mois. Présentés le lendemain, 22 mars, à un juge administratif inflexible, ils ont été maintenus en rétention, le représentant de la préfecture étant allé jusqu'à déclarer que l'enfermement des enfants n'était pas un problème, lui-même par exemple ayant "été en internat sans en souffrir". A l'entendre, on peut en douter et ne pas souhaiter lui ressembler. Ils ont été expulsés aujourd'hui, vendredi 23 mars .

Le 22 mars, au Mesnil-Amelot, arrivée de deux jeunes femmes roumaines, elles aussi, placées en garde à vue puis en rétention par le préfet de la Vienne. La première avec son bébé de huit mois. La seconde avec une fillette d'une dizaine d'années que la police présente comme sa fille mais qui est en réalité sa nièce. On se trouve là en pleine illégalité : une mineure placée en garde à vue puis en rétention sans motif et sans ses parents ! C'est peut-être le futur radieux que se souhaitent Guéant et Sarkozy, mais pour le moment, c'est totalement illégal ! Ce n'est plus de la chasse, c'est du braconnage ! La police a fini par se rendre à l'évidence : la jeune fille va être libérée et être confiée à l'ASE.

Par contre Marlena CIURARU et sa fille Sidonia (8 mois) sont prévues sur un vol pour Bucarest le 24 mars à 16h20. Il est encore temps de l'empêcher en faisant savoir au ministre de la chasse à l'enfant la haute considération que nous inspirent ses pratiques.

ATTENTION ! Lui-même et ses préfets sont devenus susceptibles : une douzaine d'auteurs de lettres à des préfets, en Saône et Loire et dans le Finistère, ont été convoqués pour être auditionnés suite à des plaintes de préfets qui n'aiment pas entendre ce que leurs actes inspirent. Si les plaintes des préfets ont des suites, l'affaire n'en restera pas là et une réaction collective sera organisée. Mais en attendant, il faut faire savoir tout le bien qu'on pense d'eux aux préfets expulseurs d'enfants et démembreurs de familles sans diffamation ni injures. C'est difficile, mais on doit pouvoir y arriver.



Préfecture de la Vienne : Téléphone : 05.49.55.70.00
Télécopie : 05.49.88.25.34
Courriel : courrier@vienne.gouv.fr
Serveur vocal : 05.49.55.70.70

Préfet : yves.dassonville@vienne.gouv.fr

Nicolas Sarkozy et ses conseillers Elysée fax : 01 47 42 24 65

Conseiller spécial Henri Guaino henri.guaino@elysee.fr

Secrétaire général xavier.musca@elysee.fr

guillaume.larrive@elysee.fr



Ministère de l¹Intérieur

claude.gueant@interieur.gouv.fr

Directeur de cabinet : stephane.bouillon@interieur.gouv.fr

Directeur de cabinet-adjoint : georges-francois.leclerc@interieur.gouv.fr

Les membres du cabinet chargés de l¹immigration :

pierre.regnault-de-la-mothe@interieur.gouv.fr

henri.zeller@interieur.gouv.fr

christophe.reynaud@interieur.gouv.fr



Secrétariat général à l¹Immigration :

Fax: 01 77 72 61 30 et 01 77 72 62 00

Secrétariat général secretariat-general@immigration-integration.gouv.fr

Secrétaire général : stephane.fratacci@immigration-integration.gouv.fr

Directeur de cabinet : gautier.beranger@immigration-integration.gouv.fr

01 77 72 62 66

Chef de cabinet : charlotte.orgebin@immigration-integration.gouv.fr

01 77 72 62 40









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PostSubject: Re: Sans papiers ( Tchétchénie et cie)   Sans papiers ( Tchétchénie et cie) - Page 27 EmptyMon 26 Mar - 18:57

Quote :



Conséquence de la politique de démembrement des familles :
Pour Sylvie 7 ans et demi, et Yuansheng, 17 ans,

c’est la cinquième arrestation de l’un de leurs parents

et leur mère est sur le point d'être expulsée



Monsieur le Préfet,



En 2008, Mme CHEN a été arrêtée puis relâchée sans autre forme de procédure.
En 2010, Mme CHEN a été arrêtée de nouveau : il lui a été notifié à l’issue de sa garde à vue un arrêté préfectoral de reconduite à la frontière (APRF) et elle a été laissée en liberté.
Le 19 mars 2012, Mme CHEN a été arrêtée sur son lieu de travail et placée en rétention, alors que son dossier de demande de régularisation est de plus en plus solide, notamment parce que ses enfants avancent dans leur scolarité. Le cas de Mme CHEN est clairement significatif d’un durcissement continu de la politique de l’immigration.




Son mari a lui aussi été interpellé et mis en rétention en 2007 et 2011. Egalement arrêté sur son lieu de travail il a été enfermé 19 jours en centre de rétention en mars 2011. M. et Mme CHEN ont souvent été arrêtés parce qu’ils travaillaient… ce qui ne fait pas d’eux des délinquants.

M. CHEN a perdu son emploi lors de sa dernière mise en rétention en 2011, alors qu’il était salarié depuis plus de 3 ans dans la même entreprise et qu’il y était déclaré. A chaque arrestation, l’administration plonge cette famille dans une précarité un peu plus grande alors qu’ils ne demandent qu’à travailler et à élever leurs enfants dignement.




M. CHEN est présent sur le territoire de façon continue depuis 10 ans, son épouse depuis 9 ans. Leur fils Yuansheng, 17 ans, suit sa scolarité ici depuis l’âge de 12 ans, il est parfaitement intégré à son milieu scolaire, il se construit dans notre pays, et il sera régularisé de droit à l’âge de 18 ans. Leur fille Sylvie, 7 ans et demi, née en France, ne connaît pas la Chine. C’est la cinquième fois que cette petite fille est plongée dans l’angoisse de perdre l’un de ses parents.




Quel sens aurait l’expulsion de Mme CHEN ?




Monsieur le Préfet, je vous demande de considérer avec bienveillance la situation de cette famille et de renoncer à la procédure administrative en cours qui provoquerait un vrai déchirement familial.



signature




_________________________________________________________________________________________________

Le courrier ci-dessus, peut être personnaliser, mais en restant toujours courtois. A envoyer à la Préfecture de Police de Paris : Michel Gaudin, préfet de police
Télécopie : 01 53 71 67 23
Courriel : prefpol.dpg-etrangers-secretariat@interieur.gouv.fr



ATTENTION ! Les préfets sont devenus susceptibles : une douzaine d'auteurs de lettres à des préfets, en Saône et Loire et dans le Finistère, ont été convoqués pour être auditionnés suite à des plaintes de préfets qui n'aiment pas entendre ce que leurs actes inspirent. Si les plaintes des préfets ont des suites, l'affaire n'en restera pas là et une réaction collective sera organisée. Mais en attendant, il faut faire savoir tout le bien qu'on pense d'eux aux préfets expulseurs d'enfants et démembreurs de familles sans diffamation ni injures. C'est difficile, mais on doit pouvoir y arriver.











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PostSubject: Re: Sans papiers ( Tchétchénie et cie)   Sans papiers ( Tchétchénie et cie) - Page 27 EmptyFri 30 Mar - 17:23

Quote :



Le démembrement des familles, ça suffit !

Â

1) Monsieur Aram ANTONYAN va être expulsé le 02 avril. Il est en France depuis 5 ans où lui et sa famille se reconstruisent après les persécutions subies dans leur pays. Il est le père de deux adolescents. Rouben a eu 16 ans hier, il est en seconde ; Méroujane, 18 ans, prépare son bac S qu’il passera en juin. Cette expulsion mettrait en danger la vie d'Aram, anéantirait sa femme et briserait l'adolescence de ses fils.

Ne laissons pas détruire cette famille !

__________________________________________________________________________

Monsieur le Préfet de l’Oise,

Â

M. ANTONYAN doit être expulsé lundi 02 avril. Il a été arrêté le jeudi 8 mars à Méru puis conduit au centre de rétention du Mesnil-Amelot.

M. et Mme ANTONYAN et leur fils Rouben (16 ans, scolarisé en seconde au lycée P. Langevin à Beauvais) sont arrivés d'Arménie en 2007. Leur fils Méroujane (18 ans, scolarisé en Terminale S au lycée Jeanne Hachette de Beauvais) les a rejoints en 2009 et a obtenu un titre de séjour étudiant.

Â

Ils ont dû fuir leur pays où ils étaient persécutés car leurs vies étaient en danger, et se sont réfugiés en France. Ils ont fait une demande d’asile qui a été rejetée par l’OFPRA  puis par la CNDA. Mme ANTONYAN avait obtenu un titre de séjour pour soin, qu'on ne lui a pas renouvelé. Ils sont actuellement en deuxième demande auprès de la CNDA.

Â

Ils ont construit leur vie ici, où ils sont appréciés de tout le monde et bien intégrés. Ils participent à la vie associative de Méru.

Â

Ils ont été parrainés à Chambly, par M. Yves Leblanc, maire de Méru, en juillet 2011.

Â

Il nous paraît intolérable que la vie de cette famille puisse à nouveau être brisée.Â

Â

C’est pour cette raison que je fais appel à vous pour que vous suspendiez l’expulsion de M. ANTONYAN vers un pays où il serait en grande insécurité. Vous devez réexaminer sa situation en vue de lui accorder un titre de séjour pour qu’il puisse vivre dignement  dans notre pays.

Veuillez recevoir, Monsieur le préfet de l'Oise, l'assurance de ma considération distinguée.

Â

signature

___________________________________________________________________

Â

Le courrier ci-dessus, peut être personnalisé, mais en restant toujours courtois. A envoyer à  :

Â

Préfecture de l’Oise :

Préfet de l'Oise: nicolas.desforges@oise.gouv.fr ou prefecture@oise.gouv.fr

Son cabinet :Â patricia.willaert@oise.gouv.fr,remi.recio@oise.gouv.fr,djilali.guerza@oise.gouv.fr

Par fax:    03 44 06 11 30



Possibilité d'envoyer des fax(s) gratuits sur le site:  http://www.alliancemca.net/faxgratuit.htmÂ

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2) Monsieur N’KOULOU, père de 3 enfants, en rétention à LYON

Trois enfants, Uriel Noah 7 ans, Léanne Cassandra 4 ans et Kurtis Anderson 2 ans attendent qu’on leur rende leur père enfermé depuis le 14 mars au CRA de Lyon. Monsieur N'KOULOU est en France depuis 2002. En 2003, il obtient un titre de séjour pour le travail ; titre renouvelé tous les ans jusqu'en 2010. Depuis il n’a plus de titre, sans comprendre pourquoi. Ses deux aînés sont français par leur mère, la mère du dernier a une carte de 10 ans. Toute sa vie est en France, ses parents sont décédés et son frère en situation régulière vit en France.

Comment peut-on imaginer priver des enfants de leur père en l’expulsant ? Qu’est ce qui justifie que ces enfants deviennent orphelins de leur père ? Comment peut-on renvoyer un père d’enfants français ? Comment peut-on briser la vie que s’est construite un homme depuis 10 ans ?

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Nous demandons la libération immédiate de M.N'Koulou, ainsi qu'un titre de séjour VPF.

Monsieur N’Koulou n’ayant pas de passeport, il doit être muni d’un laissez passer pour pouvoir être expulsé. Hier jeudi 29 mars, il a refusé de se rendre à l’ambassade du Cameroun, en espérant échapper à son départ forcé. Il a été placé en garde à vue et poursuivi. Il passe aujourd’hui 30 mars en comparution immédiate.

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Pétition à signer  http://www.educationsansfrontieres.org/article42042.html

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Pouvez-vous écrire urgemment à la Préfecture du Puy de Dôme pour demander sa libération, par mail à :

- Préfet : francis.lamy@puy-de-dome.pref.gouv.fr

Secrétaire général : Jean-Bernard BOBIN jean-bernard.bobin@puy-de-dome.gouv.fr

- Responsable du service des étrangers : denis.reynier@ puy-de-dome.gouv.fr         Â

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3) Monsieur AMRI Salah, en rétention à Lyon

Monsieur AMRI Salah, ressortissant tunisien, est arrivé en France en 2006. Il a fait la connaissance de Mademoiselle Myriam HOUAFI, ressortissante française, née en 1992. Le couple vit en concubinage depuis un an et demi.

Le 20 février 2012, il a fait l’objet d’un contrôle, paniqué lors de son interpellation, il a donné une fausse identité. Il a eu une obligation de quitter le territoire français sans délai de départ volontaire de la Préfecture de l’Isère et d’une décision de placement au Centre de rétention de Lyon.

Dès son arrivée au centre de rétention, Monsieur AMRI a rétabli sa véritable identité. Dans un premier temps, une fiche des registres d’Etat civil tunisien a été fournie puis dans un second temps, Monsieur a pu remettre l’original de sa carte d’identité tunisienne.

Lors du placement en rétention de Monsieur, sa compagne était enceinte de 8 huit mois et une reconnaissance prénatale de paternité avait été effectuée le 18 janvier 2012 à la mairie de Vienne. L’enfant n’étant pas encore né, le recours en annulation introduit par Monsieur AMRI contre l’obligation de quitter le territoire n’a pas prospéré.

Toutefois, la situation a évolué puisque, le 15 mars 2012, la compagne de Monsieur a donné naissance à leur fille, Aya Marwa AMRI HOUARI.

Le juge des référés a donc été saisi de cette nouvelle situation, sans succès, l'identité de Monsieur posant toujours question selon lui. Puis le Juge des Libertés a été saisi, idem sans succès, celui-ci se déclarant incompétent.

Monsieur AMRI risque d’être expulsé à tout moment. Le 24 mars, il s’est auto-mutilé et a dû recevoir 80 points de sutures. Sa compagne est dans une grande détresse, seule avec son nourrisson de 15 jours.

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fax préfecture : 04 76 51 34 88

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"Préfet de l'Isère" : eric.le-douaron@isere.pref.gouv.fr ,

"Service Immigration"Â : etrangers-public@isere.pref.gouv.fr ,

"Direction de l'immigration et de la citoyenneté" : patricia.jallon@isere.pref.gouv.fr ,

"Service de l’Immigration" : laurence.tur@isere.pref.gouv.fr ,

"Pôle Refus Contentieux Eloignement" elodie.brun@isere.pref.gouv.fr

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Et pour les 3 cas, là où se prennent les décisions :

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Nicolas Sarkozy et ses conseillers Elysée fax : 01 47 42 24 65Â

Conseiller spécial Henri Guaino  henri.guaino@elysee.fr

Secrétaire général xavier.musca@elysee.fr

guillaume.larrive@elysee.fr

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 Ministère de l¹Intérieur

claude.gueant@interieur.gouv.fr

Directeur de cabinet :Â Â stephane.bouillon@interieur.gouv.fr

Directeur de cabinet-adjoint :Â georges-francois.leclerc@interieur.gouv.fr

Les membres du cabinet chargés de l¹immigration :

pierre.regnault-de-la-mothe@interieur.gouv.fr

henri.zeller@interieur.gouv.fr

christophe.reynaud@interieur.gouv.fr

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 Secrétariat général à l¹Immigration :

Fax: 01 77 72 61 30 et 01 77 72 62 00

Secrétariat général secretariat-general@immigration-integration.gouv.fr

Secrétaire général : stephane.fratacci@immigration-integration.gouv.fr

Directeur de cabinet :Â gautier.beranger@immigration-integration.gouv.fr

01 77 72 62 66

Chef de cabinet :Â charlotte.orgebin@immigration-integration.gouv.fr

01 77 72 62 40

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ATTENTION ! Les préfets sont devenus susceptibles : une douzaine d'auteurs de lettres à des préfets, en Saône et Loire et dans le Finistère, ont été convoqués pour être auditionnés suite à des plaintes de préfets qui n'aiment pas entendre ce que leurs actes inspirent. Si les plaintes des préfets ont des suites, l'affaire n'en restera pas là et une réaction collective sera organisée. Mais en attendant, il faut faire savoir tout le bien qu'on pense d'eux aux préfets expulseurs d'enfants et démembreurs de familles sans diffamation ni injures. C'est difficile, mais on doit pouvoir y arriver.

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PostSubject: Re: Sans papiers ( Tchétchénie et cie)   Sans papiers ( Tchétchénie et cie) - Page 27 EmptyFri 30 Mar - 20:40

Quote :





Enfants d’ici, enfants d’ailleurs,
les mêmes droits !
Quel printemps pour les migrants ?
RESF 01 se met sur son 31 dans le cadre de la journée nationale d'action
Vous pouvez voir les actions des autres départements sur le site de RESF :http://www.educationsansfrontieres.org/article41622.html

Pour que la journée du 31 mars soit une réussite ,
venez nombreux nous rejoindre à Oyonnax :
- Plusieurs rendez vous sont possibles :
- 9h30 place de la grenette
- 11 h au foyer de Geilles ( route d'Apremont )

- ou pour le pique nique prévu près du foyer avec les familles hébergées à Geilles. ( Chacun apporte quelque chose à partager )


Co voiturage départ de Bourg 8H15 sur le parking de l'ancienne maison des syndicats........


N'hésitez pas à faire suivre l'information sur vos réseaux respectifs ( en fichier joint l'appel national, des tracts et des flyers )
Au samedi 31 mars!









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